L'histoire :
Jin et ses amis atteignent enfin le haut de la tour. Alors que Satoru remarque quelqu'un plus loin, son corps est découpé en deux. Le docteur Soga intervient de suite et sauve l'Altered. L'agresseur n'est pas n'importe qui : il s'agit d’Owl-Eye, le bras droit de Rei. Satoru soigné, Jin interpelle le chef du clan des Surhommes et lui demande de libérer la petite Mika. Owl-Eye accepte volontiers la demande mais n'a pas précisé que la demoiselle a été manipulée pour attaquer ses anciens amis qu'elle considère dorénavant comme les assassins de ses parents. Le pouvoir de Mika est toujours aussi puissant et, pour protéger les autres, Jin et Rio sont absorbés par la sphère magique qui les envoie dans un autre monde. Cet univers en pleine déconstruction ne leur laisse que peu de temps avant de mourir mais, très vite, Jin remarque la présence d'un ours en peluche protégé par de la magie. Le mutant n'a pas peur et essaie de le saisir malgré les flammes qui se mettent à le brûler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les meilleures séries d'action sorties ces derniers mois, Area D figure très clairement dans le haut du panier. Avec un univers étoffé et des dessins époustouflants, le titre n'a de cesse de convaincre les lecteurs. Ce onzième tome conclut la longue lutte entre nos héros et le clan des Surhommes qui a kidnappé la petite Mika. L'ultime adversaire se nomme Owl-Eye, et celui que l'on a surtout vu comme le stratège investigateur des malheurs de Jin depuis son arrivée sur l'île va en surprendre plus d'un par ses capacités mais aussi par son histoire. En effet, le scénariste Kyouchi Nanatsuki nous révèle les véritables origines d'Owl-Eye et ses liens avec le Docteur Môri. En outre, vous apprendrez réellement comment Jin a acquis ses pouvoirs et aussi la véritable explication sur la catastrophe qui a fait du personnage l'ennemi public numéro 1. Le récit est toujours aussi intense et marque la fin d'un premier cycle. Le cliffhanger est d'ailleurs d'une efficacité redoutable. On en redemande. Comme toujours, Yang Kyung-il est impressionnant de précision et de finesse dans ses planches. Area D promet encore de belles choses pour la suite.
