L'histoire :
Depuis qu'ils sont arrivés sur l'Area D, Ryô Hazama, Mari Ibuki et Kaï enchaînent les épreuves et les menaces. Tous les trois sont là pour retrouver la trace de Jin Kazaragi, devenu le leader des Altered. Les deux espions infiltrés atteignent l'hôtel Arcadia mais, là-bas, le danger rôde une fois encore. Un mutant capable de fusionner avec le bâtiment déchaîne les matériaux pour les tuer ! Kaï révèle alors à ses deux partenaires qu'il n'était pas un escroc par le passé mais un tueur. Le pouvoir de celui-ci est très particulier puisqu'il transforme son corps en eau et cela lui permet de projeter des gouttes à une vitesse et une force prodigieuse. Kaï prend très vite l'avantage et fait souffrir son ennemi. Seulement, ce dernier trouve un moyen de geler le corps de l'espion. Le sacrifice de Kaï n'aura servi à rien puisque les deux espions n'ont pas eu le temps de fuir. Ryô va devoir utiliser son pouvoir, même s'il ne le maîtrise pas vraiment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le douzième tome d'Area D s'était ouvert par une énorme surprise. L'action prenait place plusieurs mois après les événements auxquels avaient participé Jin et ses amis. De nouveaux héros étaient introduits avec le tourbillonnant Ryô et la sexy Mari. Le scénariste Kyouchi Nanatsuki dévoile dans ce treizième volet de nouveaux éléments et nous permet de voir que l'enfer semble s'être répandu sur toute l'île des Altered. De nombreux mystères et rebondissements mettront le pauvre Ryô dans de sales draps. Nous noterons aussi l'apparition d'une héroïne qui semble tout droit tirée d’un film d'horreur japonais ! L'histoire se suit sans aucune lassitude même si les différents effets narratifs sont un peu moins surprenants qu'au début de la série. Visuellement; le sud-coréen Yang Kyung-il fait encore et toujours des merveilles. Ses planches sont toujours d'une grande minutie, alternant les scènes spectaculaires à d'autres plus posées. Un bon album.