L'histoire :
Depuis quelques jours, Kuro ne vient plus en cours. En fait, il s’entraîne dans la forêt pour devenir plus fort physiquement et mentalement car être le docteur des yôkai peut parfois être physique. Kotoko est inquiète et vient donc le voir dans la forêt. Là, Kuro lui explique qu’il partage une grotte avec des animaux et qu’il n’a pas de parents. En fait, il a été élevé dans la forêt par un yôkai : sa mère était une femme serpent vivant dans l’eau qui l’a recueilli quand il était enfant. Méprisé par les autres yôkai mais ne vivant pas non plus comme un humain, Kuro détestait tout le monde et n’avait sa place nulle part. Il apprit un jour que sa mère allait bientôt mourir car elle ne retournait pas dans la mer afin de pouvoir s’occuper de lui, se contentant d’une petite mare d’eau au fond d’une grotte. Kuro était frustré de voir qu’il n’avait aucune des habilités des yôkai et qu’il était en plus un poids pour sa mère. Mais cette dernière lui révéla que le potentiel humain résidait dans leur capacité à rêver et à tout faire pour réaliser leurs désirs. C’est ainsi que Kuro, après une rencontre avec un mystérieux yôkai, apprit l’existence du métier de médecin et se mit à rêver de devenir capable de soigner les yôkai. Malheureusement, sa mère mourut juste après...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un chapitre flash-back qui nous raconte le passé de Kuro et qui fait la lumière sur son étrange vocation de médecin pour yôkai, les chapitres reprennent leur cours normal, alternant à chaque fois au premier plan un cas particulier de yôkai à soigner, tout en posant petit à petit les bases d’une intrigue de fond. Chaque cas de maladie est intéressant et présente un yôkai différent en expliquant rapidement son origine et surtout en essayant à chaque fois de détourner un peu le mythe pour rendre l’intrigue plus originale qu’on pourrait le penser. L’humour est également de plus en plus présent, notamment par le biais de Kuro qui montre beaucoup son côté pervers, et Kotoko qui joue désormais parfaitement son rôle de partenaire pour les gags. Les graphismes manquent toujours un peu d’assurance mais rien de flagrant et, pour le reste, le mangaka offre des planches efficaces et qui collent bien à l’ambiance. Au scénario ou au dessin, on sent donc qu’il reste une marge de progression, progression qu’on suivra avec plaisir dans les volumes suivants.