L'histoire :
- Hideto est l’un des joueurs du club de foot du lycée. Il est en train de regarder une photo de Kotoko et de Yayoi et de se demander avec laquelle des deux jeunes filles il voudrait sortir lorsqu’il les voit toutes deux devant lui, en compagnie de Kuro. Ceux-ci lui demandent de bien vouloir être leur coach pour un entraînement, et Hideto accepte pour faire plaisir aux jeunes filles. Seulement, tous les joueurs sont des yôkai, et aucun d’entre eux n’a la moindre idée de ce qu’est le football...
- Hideto est à l’infirmerie lorsque Kotoko y est amenée à son tour à cause d’un malaise. Caché derrière un rideau, Hideto entend Kuro et Senri parler du cas de la jeune fille. D’après eux, Kotoko a beau être médium, elle n’a pas supporté de rencontrer autant de yôkai puissants la dernière fois et son corps en subit le contrecoup. Pour la soigner, une seule chose à faire : récupérer la culotte de la reine des Oni. Sans réfléchir, Hideto suit discrètement les deux compères jusque dans le monde des démons...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A travers divers scénarios, toute la première moitié de ce volume est directement ou indirectement consacrée au personnage de Hideto, l’un des camarades de classe de Kuro qui, en plus d’accepter assez facilement l’existence des yôkai, va se révéler être lui-même au cœur d’une affaire surnaturelle. Toute cette partie est traitée sur le mode le plus loufoque qui soit et s’avère très amusante, l’ambiance déjantée de la série n’étant pas sans rappeler des titres du même acabit tel que Gin Tama. Dans la seconde moitié du tome, après deux histoires courtes plus sérieuses concernant des yôkai tour à tour aidés par Kuro et par Kotoko, ce sont ensuite des chapitres plus personnels concernant d’abord Senri puis Kuro qu’il nous est donné de lire. Ceux sur Senri sont quelque peu émouvants et nous permettent de mieux comprendre qui est réellement ce personnage. Ensuite, toujours un peu sentimentale bien que reprenant une ambiance plus déjantée, la suite nous parle du pèlerinage annuel de Kuro sur la tombe de sa mère. S’il n’y a pas de fil directeur ici et que les différentes histoires s’enchaînent sans réel lien, il n’empêche que ce volet se montre tout à fait distrayant, tour à tour drôle, prenant ou sentimental. Moins axé sur le développement du scénario global mais plus amusant, contrairement à son prédécesseur, ce quatrième tome est donc en tout cas très divertissant.