L'histoire :
Content d’être transporté par un oiseau, Ioryogi décide que celui-ci sera son serviteur mais l’animal n’est pas de cet avis. Du coup, une dispute éclate entre eux et, à chaque fois que l’oiseau ouvre le bec pour parler, il fait tomber Ioryogi avant de rattraper ce dernier qui lance des flammes de colère. Finalement, Ioryogi atterrit sur un toit et il ne tarde pas à y être rejoint par Gros Lapinou. Celui-ci est venu lui transmettre un télégramme dans lequel il est écrit que le temps est compté : Kobato n’a que deux saisons (soit six mois) pour remplir sa bouteille sinon son rêve ne se réalisera pas. Pendant ce temps-là, Kobato et Kiyosaku rencontrent Okiura en allant à la crèche. Aussitôt, Kiyosaku se jette sur le yakuza pour le frapper mais l’homme le maîtrise sans problème. Kobato tente alors de s’interposer entre eux et se rend compte avec étonnement qu’elle a surtout mal pour Kiyosaku...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’éveil de Kobato à l’amour traîne en longueur (la demoiselle fait partie de ces nunuches qui ne comprennent pas pourquoi leur cœur s’affole), on a enfin le droit à des révélations croustillantes sur Ioryogi : on découvre ses origines, les raison de sa punition et son lien avec Ginsei. Il y a bien de la tragédie dans tout cela mais le fait de voir des animaux en parler tout en faisant des pâtisseries rend l’ensemble plus léger qu’il ne l’est vraiment et, au final, la profondeur des personnages s’en trouve atténuée. Et c’est d’ailleurs là le fond du problème de cette série : trop de mièvrerie et de personnages mignons enfoncent le scénario qui ne volait déjà pas bien haut. Au moins on pourra se contenter des graphismes très dynamiques et agréables à regarder tant c’est charmant. Bref, une déception malgré ses révélations.