L'histoire :
Pour que son voeu soit exaucé, Kobato va devoir passer un examen sous la supervision de Ioryogi, une peluche en forme de chien. La demoiselle va d’abord devoir mériter une bouteille qu’elle devra ensuite remplir de sentiments blessés avant que Ioryogi ne puisse réaliser son rêve. Pour montrer qu’elle en est digne, Kobato va devoir prouver qu’elle peut vivre parmi les hommes et sera donc notée en fonction de sa capacité à assimiler les us et coutumes de leur monde. Pour son premier jour, Kobato croise un homme qui a l’air bien embêté à l’idée de rater son bus. Kobato lui demande s’il a un problème et, aussitôt, l’homme lui donne un sac à jeter aux ordures avant de détaler. Pourtant ravie de l’aider, Kobato a maintenant un problème : elles ne sait pas où se jettent les ordures ! Elle fini par trouver l’endroit mais, en voyant un écriteau « réduisons nos ordures » d’un côté et des corbeaux affamés de l’autre, la jeune fille se trouve alors en proie à un terrible dilemme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces derniers temps, les Clamp nous avaient habitués à des titres plutôt tragiques (XXX Holic et Tsubasa Reservoir Chronicle pour les plus récents), aussi cette série plutôt sucrée et enfantine faisait promesse d’une bouffée d’air frais. Malheureusement, les aventures de la très (trop ?) naïve Kobato parmi les humains ont du mal à prendre le pas : les gags à répétitions ne feront rire que les plus jeunes, le rythme est mou, les quelques apparitions d’anciens protagonistes ne sont pas vraiment utiles... Il faut attendre le dernier tiers du volume pour que l’intrigue commence enfin à décoller : Kobato fait alors connaissance du personnel de la crèche qu’elle ne faisait jusqu’ici que croiser et, une fois sa bouteille acquise, sa collecte de sentiments devrait offrir bientôt un peu plus de profondeur (et de tristesse) à la série. Graphiquement parlant, on est là aussi surpris : dans un style plutôt proche de leurs (semi)anciens titres (Wish par exemple), le trait est fin - voire parfois simpliste - et les cases manquent énormément de décors, mais les personnages sont très mignons (les tenues de Kobato étant vraiment charmantes). On notera également que l’utilisation du tramage est assez minimaliste en ce qui concerne la colorisation mais très fournies pour ce qui est de mettre des fleurs un peu partout. Pour l’instant, l’histoire a du mal à convaincre mais, connaissant les Clamp, la suite devrait se montrer plus intéressante.
