L'histoire :
En sortant de l’immeuble pour aller à la crèche où elle travaille désormais, Kobato croise la concierge qui remarque que la jeune fille a une drôle de trace sur le visage. Confuse, Kobato explique qu’elle n’a pas de futon et dort à même les tatamis, avant de partir au travail. Hélas, elle arrive une fois de plus en retard et Fujimoto ne manque bien évidemment pas de la réprimander. Heureusement, Sayaka arrive à ce moment et sauve la jeune fille en l’envoyant mettre les futons des enfants au soleil. Cependant, les enfants réclament à Kobato de jouer avec eux et cette dernière n’a pas besoin de se faire prier. En voyant cette scène, Sayaka tente de faire comprendre à Fujimoto que Kobato est très gentille mais le jeune homme lui fait remarquer que c’est son manque de méfiance qui lui joue des mauvais tours. Le lendemain, Kobato est encore réclamée par les enfants qui tentent à nouveau de l’empêcher d’étendre les futons. Pendant ce temps-là, Ioryogi surprend une conversation téléphonique de Sayaka : la jeune femme est visiblement harcelée par quelqu’un...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant office d’introduction, le volume précédent se montrait lent à démarrer, aussi est-on plutôt content de voir qu’il n’en est pas de même dans celui-ci, qui nous offre à la fois des révélations et une intrigue qui avance. On apprend en effet quelle est la relation qui unit Fujimoto et Sayaka, ainsi que les problèmes qu’ils connaissent : les créanciers de la jeune femme veulent se faire rembourser et, sachant qu’elle n’a pas de quoi payer, veulent l’expulser pour démolir la crèche. De plus, Kobato va commencer à remplir sa bouteille de sentiments blessés, même si cela n’avance pas très vite. Les choses évoluent donc sans trop traîner mais on sera tout de même déçu par le caractère un peu trop prévisible de certains évènements et par la bêtise de Kobato qui a du mal à faire rire. Quant aux dessins, on est dans du pur Clamp, avec un style très épuré, et on notera un gros clin d’œil à Chobits (entre autres, car comme dans toutes leurs séries récentes, il y a de très nombreux personnages « réutilisés ») avec les filles de la concierge qui ressemblent à Chii. Ce deuxième volume rattrape les défauts de son prédécesseur et on espère que les prochains suivront le mouvement.