L'histoire :
Aux informations, le politicien Atohara s’exprime sur le sujets des barrages construits par le gouvernement : l’homme est fermement opposé à ces projets et a réussi à faire arrêter la construction de plusieurs d’entre eux. Toutefois, quand le journaliste lui fait remarquer que le barrage de sa circonscription est toujours en construction, le politicien est embarrassé et change de sujet. L’équipe de Kurosagi écoute le débat mais n’y prête pas attention. Il faut dire qu’il y a un colis important à livrer. Ils sont en train de décharger la camionnette quand Karatsu remarque deux lycéennes en train de les observer. Apparemment, les deux demoiselles sont au courant de leurs activités. Après quelques recherches sur le net, l’équipe de Kurosagi découvre qu’une légende urbaine circule sur eux et possède beaucoup d’informations exactes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous aimez l’humour glauque, vous allez être servi avec ce quatorzième volume où Eiji Otsuka et Housui Yamazaki se sont visiblement faits plaisir. Il faut dire que l’entreprise Kurosagi connaît ici une certaine célébrité à travers trois récits farfelus : une légende urbaine qui mêle les histoires de leur société et celle d’une concurrente rivale, une série américaine qui s’inspire de leur quotidien et, enfin, un musée d’instruments de torture qui fait appel à leurs services. Les récits sont bourrés d’humour, de parodie et de clins d’œil : cet aspect décalé et plutôt inattendue fait mouche puisqu’on rigole bien tout du long. Certes, il y a bien des problèmes avec des cadavres et Karatsu qui fait se lever les morts, mais il faut bien admettre que ce quotidien n’est finalement pas ce qui fait l’intérêt principal du scénario. Du côté des graphismes, le dessinateur a des sujets plus originaux qui lui permettent d’exprimer un peu plus sa personnalité, notamment un épisode dédié à une série américaine qui possède un style comics prononcé et très sympathique. Bref, un condensé d’humour et de mort-vivant : un must !