L'histoire :
- Un jeune homme arrive dans une gare mystérieuse et part à la recherche du village de Minazuki. Il laisse des messages sur le net pour témoigner de son avancée, mais finit par disparaître en laissant un mot inquiétant. Depuis, Minazuki est associé à une légende urbaine. C’est pourtant là que l’équipe de Kurosagi va devoir se rendre...
- Depuis quelques temps, Numata voit tout le temps le même otaku dans ses rêves. Il est persuadé d’être hanté, mais personne ne semble le prendre au sérieux. Toutefois, tout change quand un homme avec le même visage est retrouvé mort...
- Le Japon a envoyé des troupes au Moyen-Orient et ses soldats font preuve d’un courage sans faille. A moins qu’il ne s’agisse de zombies...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce dernier tome, ce sont trois nouvelles affaires qui occupent les membres de Kurosagi. Dans chacune d’elles, il y a un côté paranoïaque où les responsables de meurtres (et autres joyeusetés) font tout pour camoufler ce qui les dérange. D’un village de campagne, puis de Tokyo au Moyen-Orient, on note une montée en puissance des enquêtes, tout en surfant sur des sujets d’actualité (réseau sociaux, logiciels de cartographie, conflit au Moyen-Orient...) et en instillant une bonne dose d’humour noir. Les épisodes en eux-mêmes sont prenants, intelligents, bien articulés et nous font passer de bons moments. On reste cependant un peu dubitatifs quant à la toute fin de la série : les choses sont un peu précipitées, tout comme l’épilogue, et se terminent de manière ouverte sans qu’on n’ait eu le temps d’absorber les informations. C’est assez déstabilisant et gâche un peu le final, même si le reste est très correct. Une dernière livraison étonnante, donc.