L'histoire :
A la veille de ses 16 ans, Funako vient tout juste de lire l'un des livres écrits par son grand-père. Elle y découvre un récit où il est fait mention d'un requin géant mais aussi d'une île mystérieuse. Le même jour, elle reçoit une enveloppe du syndicat des marins-pêcheurs. A l'intérieur se trouve une lettre de son grand-père sur laquelle sont notés quelques mots mais rien de compréhensible. Profitant de ses cours pour y réfléchir, elle comprend que son courrier mentionne un lieu. Le lendemain, elle se rend auprès d'une falaise avec Kamobayoshi et Kato. Ils remarquent que de nombreux navires de pêcheurs s'approchent d'un énorme rocher en mer et bifurquent au dernier moment. Ce lieu est appelé le Seigneur de la roche et porterait bonheur aux marins. Funako décide d'y aller et, pour cela, saute de rocher en rocher. En observant, elle trouve une petite planque sous l'eau. Avec l'aide d'une plongeuse, elle remonte à la surface un coffret laissé par son grand-père. Dedans se trouvent les coordonnées de l'île...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après l'excellente mise en bouche qu'était le premier album, la série avait déçu avec une suite moins ambitieuse. Cette fois-ci, Minetaro Mochizuki, l'auteur de Dragon head, fait pleinement décoller son récit. Funako vient enfin de prendre la lourde décision de partir en mer à la recherche de l'île mystérieuse décrite dans l'un des livres écrits par son grand-père. Bénéficiant toujours d'un ton original, ce nouvel opus alterne action et humour, et saupoudre l'ensemble d'un souffle d'aventure salvateur. Les rebondissements sont très présents et l'ennui totalement absent. Kato a au fur et mesure su s'entourer d'une aura mystérieuse qui explose totalement dans ce volet. Les dessins de l'auteur sont certes assez différents de la série qui l'a rendu populaire en France mais montrent là aussi un soin véritable. Les amateurs de fan-service seront comme d'habitude aux anges avec un bon nombre de plans cadrés sur les petites culottes de Funako et également avec la poitrine de Mitsuura. Malgré un prix élevé et l'absence de pages couleurs, Mai Wai est une série franchement conseillée.
