L'histoire :
Ce matin, Shiki se fait soigner ses blessures par Kohaku dont la délicatesse dans la pose des cataplasmes n’est visiblement pas le point fort. Pourtant, la demoiselle y met plein de bonne volonté et elle conseille également au garçon de prendre un peu de repos car il a beaucoup de tendinites et d’irritations enflammées. Puis, une fois les soins prodigués, Kohaku met en garde Shiki : non seulement Akiha sort elle aussi toute la nuit, mais en plus celle-ci n’est apparemment pas de bonne humeur, mais alors pas du tout. Quelques minutes plus tard, alors que Shiki cogite sur le comportement d’Akiha, sa petite sœur fait justement son apparition dans le couloir. Contrairement à ses dires, Akiha est très en colère mais elle fait tout pour garder cela enfoui, Shiki se gardant bien d’insister... Pendant ce temps-là, Sion est perplexe : elle a du mal à communiquer normalement avec Shiki et se demande pourquoi le jeune homme la trouble autant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier volet s’était montré décevant, il avait au moins le mérite de présenter les personnages et d’installer un semblant d’intrigue : ici, il ne se passe en revanche quasiment rien et le peu d’évènements qui s’y déroulent sont peu intéressants. En fait, il n’y a que deux ou trois choses à signaler : Sion se demande pourquoi elle est troublée quand elle parle à Shiki, on apprend que la sœur de ce dernier fait des virées nocturnes et, apparemment, Arcueid se laisse aller à ses pulsions de vampires. Non seulement cela plombe le rythme de faire traîner autant en longueur les choses, mais en plus les personnages ne sont pas attachants : Sion a tout de la guerrière inexpérimentée en amour et troublée par un Shiki franchement insipide, Akiha est tellement susceptible qu’on dirait qu’elle est bipolaire en plus d’être amoureuse de son frère... Bref, un scénario creux et les graphismes ne font rien pour améliorer l’ensemble : les personnages font preuve d’un manque de soin sur plusieurs cases et les scènes d’action manquent de lisibilité. En gros, ce deuxième volume aurait pu tenir sur un chapitre et nous ennuie profondément.