L'histoire :
Miyako se réveille après avoir fait un terrible cauchemar et fait alors quelques exercices pour se défouler. Puis, elle regarde les informations à la télévision et apprend que le chantier au sommet d’un immeuble dans le quartier de Misaki a subi de gros dégâts dans la nuit. Miyako comprend alors que Shiki, son frère, a eu des ennuis et décide d’aller le retrouver pour voir ce qu’il en est. Pendant ce temps-là, le jeune homme est en ville avec Arceuid. Ils en ont enfin fini avec le Maudit et le garçon espère reprendre une vie tranquille. Seulement, rentrer au petit matin en compagnie d’une demoiselle risque de ne pas plaire à Akiha et cela inquiète déjà Shiki. Toutefois, celle-ci n’est pas à la demeure. A la place, ce sont donc Kohaku et Hisui qui lui font des reproches. Shiki et Arceuid remarquent rapidement que quelque chose cloche dans leur attitude et vont malheureusement en faire les frais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la fin du Maudit, on pensait que la série aurait enfin trouvé sa conclusion mais, à la place, c’est un autre cycle qui s’ouvre en se consacrant à la famille Tônô. L’auteur explique dans les pages bonus que cette nouvelle partie n’aurait dû se dérouler que sur un seul volume sous forme d’épilogue mais qu’il n’a pas réussi à s’y faire. La lecture nous éclaire sur le fait que cela prenne autant de place : ces passages s’éternisent inutilement et ne servent pas à grand-chose. En effet, Kohaku et Hisui ont décidé de s’en prendre une bonne fois pour toutes à Shiki qui met toute la première moitié du volume à se chamailler vainement avec les deux domestiques. Non seulement les gags ne fonctionnent pas, mais en plus cela plombe le rythme tant les discussions sont interminables. La deuxième moitié est plus axée sur l’action car Shiki, Arceuid et Akiha tentent d’échapper aux pièges mis sur leur route pendant que la petite sœur de Shiki, Miyako, pénètre la demeure pour le retrouver. Malheureusement, là aussi on s’ennuie car cela ressemble à une grosse farce tant le déroulement est ridicule, les tentatives d’humour finissant d’enterrer le scénario. Bref, un second cycle à oublier