L'histoire :
Dans le parc, Shiki regarde Shion affronter Arcueid. Heureusement, le combat ne dure pas très longtemps car Shion parvient à mettre l’ancêtre au sol. Arcueid n’est pourtant pas vraiment mal en point et se relève sans peine. Elle a compris que son adversaire est une alchimiste d’Atlas et qu’elle est donc capable de prédire ses mouvements. Pourtant, elle n’a pas peur car elle sait que Shion n’est pas de taille à l’affronter. Shiki intervient alors et demande à Arcueid si c’est elle la responsable du tas de cadavres derrière lui. L’ancêtre se met alors à rire et lui expliquer que ce n’est qu’une blague, tout en lançant une tête aux pieds de Shiki. Le jeune homme réalise ainsi qu’il n’y a aucun mort mais juste un tas de sac poubelles et que c’est ce qu’il a à ses pieds. En fait, il a été victime d’une hallucination créée par le vampire qui rôde dans le coin. Arcueid n’en dit cependant pas plus car Shion est à même de répondre aux questions de Shiki et elle finit par s’en aller. Finalement, Shion va devoir dévoiler ce qu’elle sait au garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après quelques pages pour nous expliquer qu’Arcueid n’est pas la grande vilaine qui tue des gens, la première moitié du volume nous dévoile l’identité du vampire qui sévit en ville : le Maudit. Ce dernier use des rumeurs et matérialise la peur des gens avant de lui-même faire un carnage, et la créature est de fait particulièrement redoutable. Tout en continuant de se demander pourquoi la présence de Shiki ne lui pas aussi insupportable que prévu (ce qui apporte un côté sentimental particulièrement navrant), Shion dévoile ce qu’elle sait sur le Maudit mais, du coup, on ne comprend pas trop pourquoi la jeune fille s’associe à Shiki puisqu’elle sait déjà tout ce qu’il y a à savoir. De plus, ces explications ont beau être utiles, elles s’éternisent un peu trop et l’ennui pointe rapidement le bout de son nez, même pendant la deuxième moitié qui est pourtant un combat contre le Maudit qui a pris l’apparence d’une jeune fille dont Shiki est amoureux. Là encore, cela dure trop longtemps et les coups portés manquent d’impact visuel, renforçant donc un peu plus la platitude générale. Bref, l’ennui est le maître mot de ce troisième volet dont on n’attend pas grand-chose de la suite.