L'histoire :
Shiki est en compagnie d’Arceuid dans le jardin de la demeure quand Kohaku surgit. Celle-ci attaque immédiatement le jeune homme qui se contente d’esquiver le coup. Puis, la demoiselle change de méthode et utilise une technique d’illusion pour changer de tenue. Arceuid admire la ruse et cela énerve Shiki. Ils se mettent à se chamailler et Kohaku en profite pour se transformer en sorcière avec un sabre dans le balai. Heureusement, Akiha arrive à ce moment et neutralise Kohaku. Celle-ci s’excuse pour sa rébellion et explique qu’elle a agit ainsi car elle aurait voulu que Shiki l’aide à détruire ce monde gouverné par Akiha. Rapidement, Akiha, Shiki et Arceuid en viennent à se chamailler et Kohaku en profite pour retourner dans la demeure. Le trio part alors à sa poursuite sans se douter du piège tendu par Kohaku...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les trois-quarts de ce volume sont consacrés à l’attaque de Kohaku qui a décidé de tuer tout le monde. Non seulement les explications fournies par la demoiselle pour justifier ses actes manquent cruellement de crédibilité, mais en plus la diversité des coups est risible. En effet, Kohaku utilise sabres, attaques à mains nues, robot, lasers et encore d’autres armes pour affronter Shiki et les siens. La surenchère est déjà ridicule mais on a surtout l’impression que les auteurs se lâchent pour mettre en scène des délires personnels : malheureusement, le rendu n’est pas du tout efficace et le fait que seule Akiha tente de l’arrêter n’arrange rien. Comme le combat s’éternise, on a en plus une sensation d’ennui qui renforce le côté pénible de la lecture et montre clairement le manque d’imagination des auteurs pour faire avancer quoi que ce soit. En outre, les scènes d’action ne sont pas toujours d’une fluidité à toute épreuve, ce qui finit d’enterrer définitivement le scénario. Le dernier quart est quant à lui consacré à des bonus nous montrant Akiha jeune et ce qu’est devenue Sion, mais ces passages n’apportent rien et ne remplissent pas leur fonction. Encore un raté donc.
