L'histoire :
Shiki, Sakuya et Eilee visitent le labyrinthe des ruines de Gil Gameth afin de chasser Girukuaza mais, alors qu’ils tombent sur le gardien des lieux, Koolong fait son apparition. Le monstre attaque sans cesse les quatre chasseurs qui essaient comme ils peuvent de riposter à ses assauts. Ils prennent alors la décision de s’unir pour mieux l’affronter et, après un âpre et long combat, ils viennent enfin à bout de leur ennemi. Pourtant, malgré leur victoire, un étrange phénomène se produit : de nombreuses petites particules, similaires à des étoiles, apparaissent. Le sol se met alors à trembler et le cadavre de Girukuaza tombe dans une fosse créée à ce moment. L’instant suivant, une lumière vive est visible. Un monstre sort et cela tombe plutôt bien pour les chasseurs car il s’agit de Miogaruna, la créature mythique qu’ils cherchent depuis plusieurs années. Shiki est très content et n’hésite pas à attaquer avec ses deux lames le monstre, mais il se voit immédiatement repoussé. La créature est beaucoup trop forte : comment vont-ils pouvoir battre le terrifiant Miogaruna ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’adaptation du jeu vidéo Monster Hunter par Hiro Mashima touche à sa fin avec ce quatrième opus de la saga Orage. Traquant depuis le premier volet le terrifiant monstre Miogaruna, Shiki et ses amis tombent enfin en face de cet ennemi des plus retors. L’action est des plus intenses et les combats sont spectaculaires comme jamais depuis le début de l’histoire. Malgré un récit très balisé et assez prévisible, le mangaka s’en sort très bien et l’épilogue qu’il ajoute sur quelques pages est vraiment bien vu. Dommage par contre de voir qu’un gros tiers de l’album ne soit constitué que des bonus situés habituellement en fin de tome et qui sont réalisés par un des assistants de Mashima. Rien de très dommageable tout de même puisque les amateurs de ce genre de titres auront eu leur dose d’action avec les rebondissements du début. Visuellement, le mangaka réalise une prestation un peu moins réussie que précédemment. Si ses personnages sont toujours impeccables, l’omniprésence de trames visant à dissimuler des décors absents est parfois un peu trop visible. Toujours est-il que ce quatrième volume de Monster Hunter Orage est une conclusion honnête. Si toutes les adaptations de jeux vidéo pouvaient bénéficier d’un tel soin...
