L'histoire :
Dans les sous-sols du palais-labyrinthe, Koolong s’est arrangé pour que la vouivre zombie sache où il est. Eilee est abasourdie par une telle attitude mais n’a pas le temps de râler : il faut se battre pour survivre. Ils tiennent la créature en tenaille mais, hélas, celle-ci est très coriace. Elle se met à pousser un drôle de cri qui donne de terribles maux de crâne. Eilee n’arrive plus à bouger et la vouivre zombie plaque Koolong contre un mur. La situation est au plus mal pour le duo de chasseurs ! C’est alors que surgissent Shiki et Sakuya qui parviennent à protéger Koolong. Cependant, la vouivre zombie reste un ennemi redoutable. Pas le choix : il va falloir faire équipe à quatre pour vaincre le monstre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attention, une vouivre peut en cacher une autre ! En effet, le combat contre la vouivre zombie n’est que l’entrée avant le plat de résistance : cela sert surtout à ce que Koolong rejoigne le groupe de chasseurs pour un premier combat à quatre. Toutefois, l’affrontement est vite expédié et le terrible Miogaruna apparaît aussitôt le monstre zombi terrassé. Là, on a le droit un combat assez épique où tous les personnages se donnent à fond et acceptent vraiment de confier leur espoir en autrui. Il est un peu dommage que les décors soient aussi peu présents car cela saute plus aux yeux que d’habitude, mais c’est tout ce qu’on peut reprocher à cette partie. L’affrontement est à la hauteur de nos espérances et on apprécie de voir enfin un monstre donner du fil à retordre aux personnages, ce qui apporte de l’intensité au final. Quant au dernier tiers du volume, c’est un assistant du mangaka qui est aux commandes et nous propose, sous forme de strips humoristique, la vie quotidienne de l’équipe : pas toujours efficaces, les gags auraient peut-être pus être placés avec parcimonie entre les chapitres, cela aurait moins gâché leur potentiel... Cependant, qu’on apprécie ou pas ce dernier tiers, l’aventure de Shiki et ses compagnons reste plaisante et nous aura séduit jusqu’au bout !