L'histoire de la série :
Watanuki est un jeune étudiant qui subit le joug de fantômes. Un jour, alors qu’il met le nez en dehors de chez lui, il subit une forte pression de ceux-ci. Mais en s’approchant d’une maison, les spectres disparaissent, et, intrigué, il pénètre à l’intérieur de la maison. Il se voit accueillir par deux jeunes filles qui l’amène voir une jeune femme répondant au nom de Yuko et qui lui révèle être une sorcière. Elle lui propose de le protéger de ses visions en échange d’une chose, il devra travailler pour elle…
L'histoire :
M. Haruka rend visite à Watanuki dans le rêve de celui-ci. L’homme lui parle des dates à deux chiffres identiques (le 3 mars, le 4 avril...) et plus particulièrement du 9 septembre qui va avoir lieu le lendemain. Etant donné que 9 est le chiffre impair le plus élevé, il est également le plus chargé de yang et donc le plus propice à une catastrophe. C’est donc pour se protéger que les gens célèbrent la date en disposant des chrysanthèmes partout dans leur maison et en buvant du vin aux pétales de chrysanthème. Watanuki demande à Haruka s’il faut craindre quelque chose en particulier mais, au lieu de répondre, ce dernier quitte le rêve, tirant Watanuki de son sommeil. Le jeune homme fait alors appel à la petite fée de la pluie pour qu’elle lui amène des chrysanthèmes avec de la rosée et la créature lui explique au passage que les esprits sont lassés d’être soumis au bon vouloir des humains. Le soir venu, lorsque Dôméki arrive à la boutique, il va avoir un drôle de surprise dans le jardin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la fête du 9 septembre et l’histoire de deux amoureux qui veulent se retrouver sous un parapluie, la première moitié de ce volume est très poétique et le mélange de tradition et de romantisme est efficace. Le rythme n’est pas très élevé mais l’ambiance nous absorbe et on reste accroché à la lecture dont le scenario est aussi envoutant que les graphismes. Puis, Watanuki fait un rêve dans lequel il voit un papillon et cela marque la dernière ligne droite de l’intrigue puisque le jeune homme va enfin savoir ce qu’il en est de Yuko et de son avenir à la boutique. Là encore, le tonus n’est pas là mais la mélancolie et le mystère nous font passer un moment agréable. Si ces chapitres sont donc très plaisants, on est tout de même un peu déçu que ce volume soit le dernier de la série car il ne se passe pas grand-chose et certains mystères restent encore en suspens. Néanmoins, la situation dans laquelle on laisse les personnages n’est finalement pas si mauvaise et, même si on ne sent pas de conclusion claire et nette, il n’est pas trop dérangeant d’en rester là. En fait, ce volume n’est pas réellement une fin en soi mais nous offre en tout cas un moment plein de poésie.
