L'histoire :
Alors qu’il se remet d’une soirée arrosée, Sekiguchi reçoit la visite de Toriguchi, journaliste dans la rubrique des grands crimes. Ce dernier est venu lui raconter de nouveaux détails sur les meurtres en série : apparemment, une nouvelle victime a été découverte, toujours des bras et des jambes dans une boîte. Par ailleurs, un certain Onbako, surnommé le purificateur de Mitaka, serait une sorte de chef religieux qui soignerait les maux de ses disciples en les enfermant dans une boîte : en creusant un peu, Toriguchi a trouvé un détail amusant à ce propos mais refuse d’en dire plus. Comme il s’agit sûrement d’une secte, Sekiguchi propose à Toriguchi de l’accompagner chez le prêtre Kyôgokudo, ce dernier étant plus à même de répondre à ses questions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent était palpitant et angoissant, ce deuxième opus manque cruellement de rythme, surtout dans la première moitié. En effet, l’écrivain et le journaliste rendent visite au prêtre Kyôgokudo et se font expliquer les différences entre un voyant, un spirite, un religieux et quelqu’un doué de pouvoirs : si cela est assez intéressant, il n’empêche que l’explication dure longtemps et provoque un certain ennui. Dans la deuxième moitié, l’histoire repart enfin en gravitant autour de Kiba (le policier) et son enquête amène à de nombreuses révélations et/ou pistes pour résoudre les meurtres en série. On est beaucoup plus absorbé par ce passage qui se montre quant à lui nettement plus utile à l’intrigue. De leur côté, les graphismes ne déçoivent pas un instant : à la fois réalistes et soignés, ils permettent de parfaitement ressentir l’ambiance générale et facilitent l’immersion dans le récit. Une petite baisse de régime mais qui n’empêche pas de guetter la suite.