L'histoire :
Enokizu, Tatsumi, Kyôgokudo et Toriguchi se sont réunis autour d’une table chez le prêtre pour faire part de leurs découvertes. Ainsi, Toriguchi leur raconte tout ce qu’il a appris sur la vie de Hyôé Terada. Enfant, ce dernier était taciturne et médiocre mais à 17 ans il put reprendre l’affaire de confection de boîtes de poupées de son père et se marier. Ce fut en remplaçant le matériau des boîtes par du métal qu’il trouva la reconnaissance publique. Cependant, Hyôé développa une obsession pour les boîtes qui le mena aux confins de la folie. A 30 ans, il fût réquisitionné par l’armée et, à son retour, reprit son affaire mais se mit à vire comme un reclus, personne ne sachant ce qu’était devenue sa famille. Ce fût la découverte par son voisin d’une boîte destinée originellement à son grand-père qui précipita l’homme dans le monde du spiritisme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume tourne entièrement autour du prêtre Kyôgokudo même si celui-ci n’est pas mis au premier plan. En effet, l’homme va d’abord en apprendre plus sur la vie de Hyôé Terada et comment ce dernier est devenu spiritiste, avant de faire part de ses conclusions sur les quatre affaires en cours. Cela est bien évidemment intéressant car l’homme nous apporte la lumière sur presque tous les mystères et les explications sont assez limpides. On est assez sensible à l’effort d’originalité pour la façon dont sont résolues les questions, et les surprises ne manquent donc pas à l’appel. Toutefois, l’abondance de monologues doublée d’une avalanche de noms plombe le rythme général et, bien que le scénario soit intéressant, on a les paupières qui s’alourdissent au fil des pages. En ce qui concerne les graphismes, ceux-ci sont toujours soignés mais souffrent d’un manque de dynamisme dans le découpage et les bulles empiètent parfois un peu trop sur les planches. Malgré sa bonne dose de révélations, on est donc partagé en ce qui concerne ce volet.