L'histoire :
Dômoto s’apprête à faire l’amour à Chôko pour la deuxième fois lorsqu’il reçoit un appel du président de la société. Aussitôt, l’homme laisse tomber la séance coquine pour obéir aux ordres, cette dévotion laissant sa petite amie plutôt déçue et perplexe. Le lendemain, Chôko questionne ses collègues au sujet du président et toutes lui répondent que l’homme est un vrai goujat détestable. Melle Gotô lui tend également le journal dans lequel il y a une photo du président pour que la jeune femme sache à quoi il ressemble. Celle-ci réalise alors avec horreur qu’il s’agit de l’homme qui lui a volé un baiser la veille ! C’est à ce moment qu’arrive le président, en compagnie de Dômoto, qui demande à Chôko de leur apporter un verre d’eau dans son bureau. La jeune femme s’exécute mais, une fois dans le bureau, le président annonce à Chôko et Dômoto qu’il a décidé que la demoiselle serait sa secrétaire attitrée. Les deux amoureux refusent mais le président, très motivé, parvient à kidnapper la jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que Chôko et Dômoto ont fait l’amour, le couple doit faire face à deux nouveaux problèmes : le président de la société est prêt à tout pour coucher avec la jeune femme qui, de son côté, n’a pas vraiment envie de renouveler l’expérience avec son petit ami car elle a eu trop mal la première fois. Certes, l’histoire ne vole toujours pas très haut mais le brin de folie qui règne parvient à nous le faire oublier. On se laisse en effet facilement emporter par le délire de l’auteur (qui avoue elle-même que c’est du n’importe quoi) qui fait un gros clin d’œil à Gundam et, plus généralement, aux otakus. C’est également l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Dômoto qui a un passé militaire fort surprenant. A l’instar du scénario, les graphismes sont légers et charmants mais on notera une diminution de la quantité de scènes de charme. Au final, l’intrigue n’avance pas beaucoup mais ce volume remplit parfaitement sa fonction de divertissement.