L'histoire :
Ryô est le quatrième des « une-feuille » à jouer et l’issue de cet affrontement peut être déterminante pour le club : s’il gagne ce match, son équipe aura remporté la victoire, sinon tout reposera sur le prochain et dernier duel. Ryô s’élance sur le court, toujours aussi confiant que d’habitude, mais il va vite déchanter en découvrant le jeu particulièrement agressif de Tsujimoto qui lui renvoie la première balle dans la figure. Ryô ne se laisse pas abattre pour autant ni ne se laisse intimider : il reste au filet malgré que son adversaire ne lui ordonne le contraire. Néanmoins, il a du mal à renvoyer les balles de Tsujimoto et continue de se les prendre dans la figure ou bien dans le flanc. Le duel étant mal engagé pour le novice, Fujimaru se met à stresser : en cas de défaite de Ryô, tout reposera sur lui et c’est une trop grosse responsabilité à supporter. Même si c’est peu évident, Ryô va tenter de mettre en pratique les conseils qu’il a reçus de l’entraîneur quelques jours auparavant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement aux deux volumes précédents, celui-ci manque un peu de rythme. Certes, l’action est au rendez-vous car le match opposant Ryô à Tsujimoto dure un bon moment mais c’est précisément cela le problème : faire durer un match dont l’issue est aussi prévisible n’est pas vraiment une bonne idée. Par ailleurs, le reste de l’intrigue n’avance pas beaucoup : Ryô acquiert sa propre raquette (rappelons que, jusque là, il jouait toujours avec celle qu’il avait emprunté à Fujimaru) et, en voyant les « cinq-feuilles », désire être encore plus fort qu’eux. Rien de bien passionnant donc mais, heureusement, les nombreux gags nous empêchent de tomber dans l’ennui et le ton finalement assez léger de l’histoire fait passer l’ensemble plutôt bien. Néanmoins, les exagérations scénaristiques sont toujours là, surtout en ce qui concerne la capacité de Ryô à assimiler aussi facilement le tennis, et ce, même en comptant que son père ait apparemment été une pointure dans le domaine. Malgré un style vieillot et classique, les dessins sont plutôt sympathiques : les personnages sont charismatiques, le découpage est dynamique, le tramage soigné et les décors relativement bien présents. Une petite déception, donc, qu’on espère ne plus voir se reproduire par la suite.