L'histoire :
Ryô et ses camarades arrivent à l’endroit où doit se dérouler le stage d’entraînement mais l’état de dégradation avancé de l’immeuble les laisse perplexes. Ils sont en train de se dire que le lieu doit être désaffecté quand arrive une femme avec un chat dans les bras : elle se présente comme le coach Niwa avant de leur confirmer que c’est bien ici qu’il vont subir une semaine éprouvante. Cependant, tous sont gonflés à bloc et acceptent de suivre Niwa à l’intérieur de l’immeuble. La femme appelle l’ascenseur, monte à l’intérieur et, juste avant que les portes ne se referment, annonce aux joueurs qu’ils ont moins de 5 minutes pour la rejoindre sur le toit de l’immeuble où se trouvent les cours, ce qui représente une vingtaine d’étages à parcourir par les escaliers ! Loin de se démonter, les garçons s’élancent dans les escaliers et arrivent heureusement sur le toit dans le temps imparti. Seulement, Niwa n’est pas satisfaite car ils n’ont pas de balle pour jouer au tennis. Elle leur explique qu’il y a des caisses entières de balles au rez-de-chaussée et qu’ils n’ont que 8 minutes pour les lui ramener...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De par la déception du précédent opus, on craignait que celui-ci ne poursuive dans la même lignée mais il n’en est heureusement rien. Certes, ce volume sert de transition pour justifier une nette amélioration de niveau pour Ryô et les autres joueurs mais, même si l’intrigue n’est pas extraordinaire, on passe tout de même un bon moment de divertissement : le redoutable « entraînement » est surtout une bonne semaine de torture et il faut bien reconnaître que c’est assez rigolo de les voir souffrir de la sorte, surtout lorsque le chat de Niwa s’en mêle. Puis, après cette semaine de souffrance, l’histoire reprend son cours et, désormais, Ryô et ses amis peuvent prétendre participer au tournoi. Là, les matchs avancent très (trop ?) rapidement mais cela permet de garder un bon rythme général. Quant aux graphismes, ceux-ci possèdent toujours leur qualité, à la fois dynamiques et relativement réalistes, ce qui renforce le charme de la série. Un bon tome de transition donc : souhaitons que la suite soit digne de nos espoirs.