L'histoire :
Le premier match simple vient de commencer et celui-ci oppose Yokoyama, le capitaine d’Okutama, à Hi.En Hayakasa, un joueur vedette de Seiryô. C’est ce dernier qui est au service et il exécute un coup lifté tout en fredonnant. Malheureusement pour lui, son adversaire lui renvoie cette balle ainsi que les suivantes, jusqu’à ce qu’il marque le premier jeu. C’est donc au tour de Yokoyama de servir et ce dernier frappe à chaque fois les balles de toutes ses forces. Hayakasa ayant du mal à suivre, il en arrive même à cesser de fredonner. Tandis que Tamaki se dit que Yokoyama n’est pourtant pas au meilleur de sa forme, Ryô se rend compte que Hayakasa est en train de perdre ses moyens. Ryô commence alors à frapper le sol avec sa raquette pour marquer le rythme de la chanson que fredonnait son ami : cela lui redonne effectivement du courage mais la partie n’est pas gagnée pour autant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième volume se décompose en deux parties égales, chacune mettant en scène un des deux derniers matchs des éliminatoires du championnat national : d’abord, Hi.En contre Yokoyama, puis l’affrontement Ryô versus Tamaki (l’issue de celui-ci étant prévue pour le prochain tome). Dans les deux cas, l’auteur arrive à instaurer un certain suspense en alternant les difficultés des joueurs. Bien que certains coups soient un peu forts, les matchs ont tout de même l’air assez réalistes et le déroulement du temps est lui aussi crédible (ici, point d’action qui dure longtemps pour quelques secondes, ce qui est généralement le cas pour les shônens de sport). De plus, les adversaires de l’équipe de Seiryô ont eux aussi de bonnes raisons de vouloir participer au tournoi, ce qui les rend attachants et donne envie aux lecteurs que les deux joueurs puissent gagner. Par ailleurs, les graphismes sont particulièrement dynamiques, avec une mise en scène efficace (voire originale), ce qui rend la lecture d’autant plus appréciable. Un bon divertissement donc qui nous réserve probablement des surprises pour la suite.
