L'histoire :
Les membres du clan Tengu se sont séparés afin d’acquérir plus de puissance physique et mentale avant leur prochain affrontement contre les hordes démoniaques de Dôki : Genbu et Bakô veulent pousser encore plus loin leur maîtrise de leur arme, tandis que Seiryû doit récupérer un trésor ancestral nommé le cristal du dragon, cristal qui se révélera essentiel pour la suite des événements d’après Kabuto. Quant à Suzaku, elle est restée auprès de Kabuto et tous deux font mer à bord d’un navire de transport en direction de la terre du clan Fûma. Ces derniers sont les seuls à connaître le lieu secret où est caché un navire légendaire qui sera probablement capable de tenir tête à celui de Dôki : le bateau du svastika dragon. Celui-ci aurait repoussé une flotte d’invasion mongole de 20 000 navires à lui tout seul et serait capable de parcourir des centaines de kilomètres en un instant, de naviguer sous l’eau, ou encore de cracher du feu sur plusieurs hectares grâce à sa proue en forme de tête de dragon… Alors qu’ils sont bientôt arrivés à leur destination, le bateau de transport est soudainement attaqué par des kuroyasha, les sbires de Dôki. Kurosaten, une femme spécialiste en poisons et qui est le bras droit de l’un des quatre généraux de l’armée de Dôki, arrive à toucher Kabuto par traîtrise avant de couler le navire. Heureusement, Suzaku arrive à s’enfuir en portant son maître et tombe bientôt sur les quelques survivants qu’il reste du clan Fûma, leur île et leur armée ayant été presque anéanties par les kuroyasha…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume assez mauvais, on pensait sincèrement que le niveau de ce second opus serait forcément meilleur. Grave erreur ! Au niveau des défauts de base, on déplorera encore une fois des transitions abruptes, mais aussi des incohérences dans les dialogues par rapport à l’action, des rebondissements faciles… Et, encore une fois, Kabuto sort de nouvelles techniques dès qu’il en a besoin, le must étant qu’il lance maintenant des flammes par les bras. Si ce n’était que cela : malheureusement, même le scénario ne retient pas notre attention. D’ailleurs, l’histoire s’arrête à la moitié du volume par une victoire facile de Kabuto de manière assez ridicule : dans l’espace, lui et Dôki se regardent chacun perché sur son vaisseau et tirent leur lame au clair pour… s’affronter à coups de canon ! Ca valait le coup de faire tout un foin sur les deux épées qui s’attirent et sur les membres du clan qui partent s’entraîner (et qu’on ne revoit pas en fait) et blablabla… On dirait vraiment que l’auteur se perd en chemin sur les différentes pistes qu’il a lancées pour ne finalement rien exploiter comme il le prévoyait. La deuxième partie de ce tome reprend l’histoire des années plus tard et voit le retour de Dôki sur Terre avec sa horde de démons qui affrontent Kabuto fils, portrait craché du père, si ce n’est qu’il ne parait pas très concerné par le sort de l’humanité. On prend donc les mêmes et on recommence à l’identique, si ce n’est que c’est encore pire : la puissance des Suzaku et consort vient directement habiter le nouveau Kabuto qui se retrouve donc sur-surpuissant… Ajoutez à cela de nouvelles héroïnes qui se ressemblent toutes ainsi qu’un baiser qui sort de nulle part entre Dôki et une fille à poil, et vous avez donc un des tomes les plus mauvais que Terasawa n’ait jamais pondu. Avec tout ça, on ne garde aucun espoir pour le prochain tome.
