L'histoire :
Le lendemain de son malaise, Yonenuki est de très mauvaise humeur, tout comme Shiro : leurs camarades peuvent ressentir cette atmosphère pesante et les heures de cours relèvent du supplice pour eux. A l’heure du repas, deux garçons proposent à Shiro de déjeuner avec lui mais celui-ci refuse car les deux jeunes hommes ont déjà mangé. En fait, ils veulent surtout réconforter le président des élèves pour les méchancetés que lui a balancées Yonenuki la veille. Un peu plus tard, Shiro croise Kunimasa dans les couloirs et ils se mettent alors à discuter. Norio, qui arrive juste à temps pour entendre son petit ami se faire remercier par Shiro, s’imagine alors le pire : et s’il était cocu ? Kunimasa tente de rassurer le thérianthrope atavique mais cela n’est pas gagné. Le soir, Yonenuki est sous la douche quand il se met à se masturber en pensant à Shiro : cela le laisse d’ailleurs assez perplexe car il n’est pas en période de rut et ne devrait donc pas être excité par un homme. Après avoir éjaculé, il est soudain pris de froid et de fatigue et finit par s’évanouir. A son réveil, il est dans l’appartement de Shiro avec son frère, et ce qui le trouble le plus est cette sensation de déjà connaître ce lieu. Son frère et Shiro décident alors de lui révéler la vérité qu’ils lui cachent depuis des années...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur un peu moins de la moitié de ce volume, on suit l’histoire entre Yonenuki et Shiro que l’on avait entamée dans le tome précédent. On découvre enfin ce qui s’est passé entre les deux jeunes gens dans le passé et la relation qu’ils entretiennent depuis ce temps-là. Puis, c’est au tour de Kumakashi d’entrer en scène : sa grand-mère lui a choisi un étalon pour qu’il puisse faire perdurer la lignée de sa famille : on apprend la terrible vérité concernant la fécondation masculine... Dans les deux cas, les relations entres les personnages sont malsaines (viols, prostitution) et souffrent d’une narration franchement mal maîtrisée. Quant à la façon dont un homme peut tomber enceinte, on est carrément dans le saugrenue et le glauque (on parle quand même de se mettre des vers dans l’anus, qui créent un utérus artificiel, avant de les inonder de foutre... On imagine bien l’accouchement par derrière façon démoulage...). Tout cela mis en scène par des graphismes dont le principal (seul ?) atout est le découpage, les personnages n’ayant rien d’attirant, on ne saurait vraiment dire quel peut bien être l’intérêt de ce titre. Bref, à oublier.
