L'histoire :
Il y a cinq ans, Kôya Mirai était encore à l’école primaire et vouait une passion à un jeu de cartes appelé le Duel Masters (ou Duema pour les connaisseurs). Aujourd’hui, il n’y joue plus du tout et pratique un sport, le karaté, mais il n’excelle pas vraiment en la matière. D’ailleurs, à cause d’une maladresse en voulant faire le malin pendant un entraînement, il se retrouve obligé d’accompagner la jolie Manami en ville le dimanche qui vient. Le jour dit, la belle l’emmène dans une boutique qui organise un tournoi de Duema. Kôya veut partir mais Manami parvient à le convaincre de faire une partie. Le jeune homme retrouve alors le plaisir de jouer et ignore encore que son destin va se mettre en marche à ce moment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Soyons francs : avec son synopsis qui rappelle plus que fortement celui de Yu-Gi-Oh ! et une introduction assez rapide, Duel Masters Revolution ne brille pas par son récit original et attirant. Pourtant, les amateurs de ce genre de titre ont de quoi être surpris avec cette série car l’histoire possède des éléments intéressants et inédits. Déjà, les créatures invoquées par les joueurs se matérialisent vraiment et obéissent à leur maître ou les protègent si besoin. Car, et c’est là l’autre point inédit, les joueurs mettent leur vie en jeu : le perdant meurt pour de vrai ! Et le héros de notre histoire va donc découvrir avec horreur qu’une partie est dangereuse. Enfin, certaines personnes semblent en savoir beaucoup plus qu’il n’y paraît sur le Duema et cela nous intrigue beaucoup. Du coup, de simple repompée de Yu-Gi-Oh !, on passe à un shônen de jeu de cartes sombre, original et carrément intéressant. Il faut dire que le scénario ne reprend pas tous les évènements classiques et propose donc beaucoup de surprises. En outre, il n’y a pas trop de dialogues assommants sur les règles du jeu : qu’on les connaisse ou pas, on suit facilement les jeux et il s’en dégage beaucoup d’énergie. Par ailleurs, les dessins sont soignés, dynamiques et efficaces, et possèdent une touche sexy avec Manami qui nous dévoile souvent ses charmes malgré elle. Une bonne première manche, donc !
