L'histoire :
Kakihara reçoit un appel de Karen qui lui annonce qu’elle a retrouvé la trace d’Ichi : ce dernier serait caché à la résidence des Funaki. Kakihara a bien du mal à y croire mais la jeune femme parvient à le convaincre et lui faxe un plan de l’immeuble. Le yakuza n’hésite pas longtemps avant de se décider à se rendre là-bas en compagnie de Jirô (le jumeau encore vivant) et Kaneko... Pendant ce temps-là, Ichi est installé dans sa chambre et, après avoir avalé un plateau-repas, est en train de déguster une glace. Soudain, la sonnerie du téléphone retentit. Il s’agit de la femme de la dernière fois qui lui avoue être employée dans un bar SM avant de lui expliquer les évènements qui ont précédé son viol à l’époque du lycée. Au fur et à mesure que la femme décrit les brimades et sévices, Ichi revoit tout ce qui est arrivé à Tachibana...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le dernier tournant de l’intrigue est enfin amorcé et les dernières pièces du plan du vieux se mettent en place. Dans la première moitié, le récit fait tout d’abord monter la tension en nous montrant Kakihara et ses deux sbires chercher Ichi dans la résidence pendant que ce dernier fait face à ses souvenirs (et plus particulièrement les brimades et le viol subis par son amie). Que ce soit Kakihara ou Ichi, chacun sombre de plus en plus dans la folie et fait face à ses peurs au même rythme que croît la tension tant le face à face est imminent. De fait, on est mis en conditions pour la suite et chaque page nous fait trépigner un peu plus d’impatience. Puis, dans la deuxième moitié, on assiste enfin à la rencontre inattendue et le moins que l’on puisse dire est que son déroulement est aussi étonnant que prévu. La bagarre n’a pas beaucoup le temps de commencer à cause de deux gêneurs qui se font découper au passage mais la tension est là, palpable, et on craint les réactions de tous les côtés. La narration est de fait intense et nerveuse, conférant ainsi un côté hypnotique au duel. Le prochain volume devant mettre un point final à tout cela, il est inutile de préciser qu’on le guette de pied ferme.