L'histoire :
Afin d’empêcher Gomina et Macho de rejoindre le groupe d’Akiyama, Yokoya leur explique que le jeune homme leur a menti : selon lui, Akiyama ne veut pas sauver tout le monde et va laisser tomber Akagi, c’est-à-dire l’infecté, au dernier moment. Pour prouver la bonne foi de son ami, Nao entre donc en contact avec Akagi, ce dernier passant ainsi au statut « normal ». Gomina et Macho en profitent pour entrer eux aussi en contact avec lui et deviennent ainsi des « normal+4 ». Yokoya, loin de s’avouer vaincu, démontre à tous que le pendule ne détecte pas les infectés et qu’Akiyama leur a donc menti. Il enfonce le clou en faisant comprendre qu’Akagi n’a peut-être jamais été infecté et que Nao, Akagi et Akiyama font équipe depuis le départ. Gomina et Macho décident alors de ne plus entrer en contact avec qui que ce soit jusqu’à la fin de la partie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les trois-quarts du volume se consacrent à la fin du jeu de la pandémie, dans lequel Akiyama et Yokoya se livrent un duel pour savoir lequel manipulera le mieux les autres pour les rallier à sa cause. Le formule est la même que d’habitude : un personnage semblent avoir gagné avant que l’autre ne retourne la situation et ainsi de suite jusqu’à la fin. Le problème est qu’on s’est lassé de ce schéma et que le suspense n’opère jamais. En revanche, quelques rebondissements sont pour une fois assez amusants et c’est toujours cela de pris. De plus, les personnages sont toujours aussi énervants avec leurs réactions à outrance, le pire étant Nao qui se met à pleurer quand quelqu’un lui dit qu’elle n’est pas nette alors que ce n’est pas la première fois que cela lui arrive depuis le début de la série. On notera également la présence de plusieurs fautes d’orthographe, ce qui n’arrange rien. Le dernier quart du volume nous présente quant à lui le déroulement et les règles du prochain jeu, à savoir les chaises musicales : certaines modifications sont mystérieuses et nous intriguent, mais on a du mal à croire que la déception ne pointera pas le bout de son nez. A voir donc, mais sans trop y croire...
