L'histoire :
Dans la rue, Yota qui n’est plus venu en cours depuis plusieurs jours croise par hasard Moémi et Takashi. La jeune fille demande à Yota de les accompagner car elle se sent nerveuse lorsqu’elle sort avec Takashi et la présence de Yota la rassurerait. Yota n’arrive pas à lui répondre, la douleur de la voir en couple avec son meilleur ami étant toujours aussi vive. Takashi ne lui laisse pas non plus le temps de le faire : il force la jeune fille à repartir avec lui. Pourtant, il revient sur ses pas quelques instants après pour parler seul à seul avec Yota : il lui annonce que si ce dernier est déçu, il n’a qu’à se bouger et lui reprendre Moémi ! De nouveau seul, Yota entend soudain la voix d’Aï dans sa tête. Cette dernière est dans une ruelle proche et connaît des perturbations dues à la surchauffe du magnétoscope. Alors que des phénomènes électriques la laisse à moitié brûlée au sol, une silhouette apparaît devant elle. Yota a vu les éclairs jaillir de la ruelle et s’y rue en courant. Sur place, il ne trouve que le papier à dessin que la jeune fille était partie acheter pour lui, brûlé, et Aï a disparu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout se complique dans ce second volet : Aï disparaît, rappelée par ses créateurs qui veulent la recycler car elle s’est éveillée aux sentiments humains, puis revient mais doit désormais garder ses distances avec Yota sous peine de disparition immédiate ! Mais ce n’est pas tout : Yota souffre de voir Moémi sortir avec Takashi mais se rend compte qu’il a aussi des sentiments pour Aï, et un rival inattendu et très entreprenant va venir attiser la jalousie du jeune homme... La tension dramatique grandit petit à petit et nous accroche à la lecture, d’autant que la dimension fantastique intervient elle aussi grandement et rend les problèmes apparemment insolubles. Cela augmente d’autant la tension car l’on sait que quoi qu’ils fassent, les protagonistes ne pourront probablement pas arriver à leurs fins ! Les rebondissements sont nombreux, le récit bien mené et les sentiments très bien décrits. L’aspect graphique s’est déjà amélioré depuis les premiers chapitres, même si les tenues extravagantes des personnages sont toujours aussi remarquables, et pas dans le bon sens du terme ! Côté édition, il manque des traductions des éléments écrits dans les dessins (comme le texte de la jaquette de la vidéo d’Aï qui n’a de traduction qu’une fois sur deux, ou encore certaines onomatopées) mais sinon le reste est correct, si ce n’est que le contraste est peut-être toujours un peu trop prononcé. Comme pour le premier opus, le second volet de cette réédition est surtout l’occasion pour les nouveaux lecteurs de découvrir la série car les autres n’y trouveront rien de nouveau. Se terminant sur un cliffhanger énorme, la fin nous laisse en tout cas sur l’envie impatiente de pouvoir lire la suite.
