L'histoire :
A l’époque des grands sauriens, il y a quelques centaines de millions d’années, de nombreuses espèces primitives évoluent dans un monde chaotique terriblement dangereux. Malgré toutes ces espèces hyper différentes, chacune vit en parfaite harmonie. Au point que, dans ce paradis luxuriant, s’est développée la première civilisation pré-dinosaurienne de l’ère Apeupréhistorique. Composée de sauriens humanoïdes, sa population communique dans une langue très intelligible. Nabuchodinosaure, plus connu sous le diminutif « Nab », vit moult aventures quotidiennes dignes des plus grands explorateurs dans cet univers primitif. Par exemple, en se promenant, le voilà qui croise son ami Bob en train de se tremper les pieds dans un trou d’eau. Bob fait tremper ses pieds car ce petit trou d’eau est rempli de minuscules petits poissons qui nettoient les orteils en y grignotant les cochonneries. Nab, emballé, s’empresse de trouver un autre trou d’eau pour faire de même. Au même moment, Bob le prévient de ne pas mettre ses pieds dans le trou d’à côté, car il est plein de sangsues géantes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nabuchodinosaure, alias Nab pour les plus fainéants est un personnage de dinosaure anthropomorphique bien connu, né dans les années 70, dont les aventures se répartissent à ce jour sur 14 albums. Aujourd'hui, les auteurs Roger Widenlocher et Patrick Goulesque reprennent ce personnage qu'on croyait abandonné, pour lui offrir un nouveau recueil de gags en une planche, mais chez Bamboo, soit au sein d'un catalogue humoristique qui lui sied à merveille. Le concept reste identique : une planche de gag, une chute rigolote, sur des dessins de style gros nez… de dinosaures bien sûr. Et ils évoluent au sein d'un décorum de jungle logiquement luxuriante, rempli de de teintes très colorées. Les auteurs se laissent parfois aller avec une chute humoristique de grande ampleur, qui prend tout une page supplémentaire pour faire s'esclaffer le lecteur, lorsqu'il la tourne. L’idée est bonne, elle casse le rythme routinier du gag classique en une planche. Bizarrerie pour l'époque : il n’y a pas de fil conducteur pour relier les gags entre eux et c’est peut-être ce qui pêche un peu. Il s’agit là d’un redémarrage de série, qui reste cependant très classique dans son ensemble, sans véritablement donner un nouveau souffle. Ce rythme de croisière perdurera t-il sur les éventuels tomes à venir ?