L'histoire :
Un jeune escargot géant est en train de grimper en rampant sur un rocher, quand sa mère l’interpelle. Elle lui demande de descendre immédiatement et de la rejoindre avant de faire une bêtise. Brandon, le petit escargot, poursuit néanmoins sa grimpette du rocher de quelques centimètres. Sa mère hurle, elle le menace de sévir. Nab passe par ici et entend la mère de Brandon crier. Il se demande ce qu’il se passe. Jeanine, la mère de Brandon, lui explique qu’elle est épuisée à cause de son fils qui n’en fait qu’à sa tête. C’est pas facile la vie pour elle d’avoir un enfant hyper actif…
Au bord de l’eau, Nab se sent d’humeur à pêcher. Seulement voilà, il n’a pas pris sa canne à pêche. Il aperçoit alors une jeune pousse d’arbre bien droite qui peut servir de canne. Il demande à un requin-scie de passage de l’aider pour couper la tige. Ainsi fait, Nab remet le requin-scie dans la mer puis continue la fabrication de la canne. Il trouve une liane pour le fil, le voilà prêt pour pêcher. Après quelques instants à attendre une proie, il a une touche. Il tire fort et sort le requin-scie avec sa canne. Nab s’empresse de le faire cuire à la broche. C’est la reconnaissance du ventre qui parle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome des aventures « apeupréhistoriques » du dinosaure Nab, par Patrick Goulesque et Roger Windenlocher, reprend un rythme de croisière. Le concept du gag en une planche bien rôdé se trouve parfois complété par une seconde planche d’une case pour finaliser la chute humoristique adéquate. Ce monde imaginaire de dinosaures qui parlent amuse. Nab, dinosaure au physique verdâtre, surprend page après page, de son air bête, curieux sans cervelle, à qui il arrive de drôles de tours, quand ça ne se finit pas super mal. Il faut savoir que dans ce monde primitif un poil civilisé, en effet, quelques objets modernes surgissent ça et là, facilitant la vie de ces dinos. Ils demeurent néanmoins des animaux cruels, féroces, avides de chair fraîche et toujours prêts à manger du Nab. Heureusement, l’amour existe aussi, Nab en est le parfait exemple. Sa bien-aimée Manon, qu’il tente de séduire, lui donne une énergie de dingue quand ça ne le rend pas fou tout court. Au dessin, Widenlocher réitère son dessin fluide et dynamique dans un style gros nez. L’humour visuel est là, le dessin colle parfaitement au principe des gags à chute rapide. Maintenant que la série tient son rythme, à quand une aventure complète de Nab sur un classique 46 pages ?
