L'histoire :
Nab se promène avec un ami dinosaure qui remarque un bruit assourdissant au loin. C’est des potes de Nab qui ont monté un groupe de rock. Son ami est surpris, c’est la première fois qu’il entend parler d’un groupe pour faire de la musique. Nab précise d’ailleurs que le nom du groupe est « tremblement de terre ». Il lui propose de venir voir ça de plus près car le son déménage sévère. Son pote remarque que ça déménage sévère et que même ses oreilles en tremblent. Sur ce fait, le tremblement devient tellement intense qu’un morceau de rocher se détache et tombe sur le crâne du pote de Nab en pleine découverte du rock. Ça c’est du lourd…
Afin d’échapper à un tyrannosaure, Nab et un ami se cache profondément à l’intérieur d’une grotte. Nab tente de faire du feu mais c’est vraiment pas facile quand on y voit rien. D’ailleurs, à chaque tentative d’allumage, il se tape sur les doigts avec son silex. Après quelques essais infructueux, il parvient à faire un petit feu suffisant pour éclairer la cavité rocheuse. Son pote est satisfait, les voilà en sécurité…ou presque car un ours des cavernes va se faire son quatre heure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Patrick Goulesque et Roger Widenlocher poursuivent les aventures « epeupréshistoriques » du dinosaure anthropomorphe Nab. Ce personnage de bande dessinée revenu d’outre-tombe avait connu les belles années 70 de la bande dessinée. Il reprend donc du service 40 ans plus tard et ce deuxième tome conforte cette reprise. La recette reste d'ailleurs très classique : les auteurs mettent en scène les sauriens humanoïdes via des gags en une planche, dans des décors minéraux et végétaux proches de la forêt tropicale. Dans cet univers des premiers âges, tout se mélange : dinosaures, insectes géants, ours des cavernes, poissons et lézards contribuent à fournir le terreau nécessaire à la bonne fabrication du gag. Le personnage de Nab, imaginé et réalisé par Roger Widenlocher, tient la vedette de chaque historiette, ce saurien de couleur verte en prend plein la tête à chaque découverte et donne de son corps pour faire avancer les balbutiements de science préhistorique. Le graphisme s’adapte parfaitement au style, avec des personnages aux styles gros nez, voire gros naseaux, des mises en scène dynamiques en quelques cases pour mieux finir la chute amusante. Ce second tome reste sans surprise, néanmoins. Il garde les mêmes recettes éculées que le précédent, sans pousser au-delà dans l'optique d’une montée en puissance nécessaire à donner un second souffle de vie à une série déjà bien rodée.
