L'histoire :
Caroline Baldwin parcourt les ruelles de Katmandou depuis 3 semaines. Le centre de la ville n’a plus aucun secret pour elle. Elle attend patiemment l’arrivée de quelqu'un. Mais qui ?
Aéroport d’Austin. Le professeur Chapman s’apprête à prendre l’avion quand le FBI l’intercepte. De simples formalités paraît-il. Mais en fait, un autre homme (qui n’est autre que Gary) prend la place du professeur et s’envole pour Katmandou. Il rejoint l’ambassade des États-Unis où il apprend qu’on lui adjoint les services d’un agent de la CIA pour mener à bien sa mission : Julia Peterson. Le soir, il se rend dans le quartier animé de Katmandou où il retrouve… Caroline Baldwin. La jeune femme est heureuse de retrouver son ancien amant et se fait une joie de passer du temps avec lui dans la capitale népalaise. Mais son espoir est de courte durée. Gary lui annonce en effet que Julia Peterson sera ici dans trois jours avec sa valise, dans laquelle se trouve les médicaments de trithérapie dont Caroline a besoin.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce thriller himalayen est surtout l’occasion pour Taymans de planter le décor de son récit dans un pays qu’il affectionne particulièrement : le Népal. En novembre 2001, André Taymans et son épouse Pascale posent en effet le pied à Katmandou pour s’y adonner au trekking, leur grande passion, en compagnie d’un guide et d’un porteur, loin des circuits organisés. C’est le début d’une série de voyages pour le couple. Pour Rendez-vous à Katmandou, André Taymans a déjà le lieu de son histoire. Quant à l’intrigue, il souhaite parler des fameux extraterrestres de Roswell. Côté personnage, on retrouve Gary, l’ancien amant de Caroline, Julia Peterson, l’agent de la CIA avec laquelle elle a eu des démêlées dans Contrat 48A et Roxane Leduc, une héroïne créée pour le compte du magazine Okapi quelques années plus tôt et que Taymans a délaissée, faute de temps. Avec Rendez-vous à Katmandou, Taymans renoue avec le côté haletant des récits des débuts de la brune enquêtrice, avec un dessin ligne claire toujours aussi fluide. Cet album marque un tournant chez Casterman, puisqu’à l'époque, il inaugure la nouvelle collection polar de l’éditeur, baptisée Ligne Rouge.