L'histoire :
Alors que William Beaujean déjeune en compagnie du professeur Jacquemart, Léon joue au poker. Il vient de gagner la partie et réclame son gain. Son adversaire n’a pas les moyens de payer son dû, aussi, il lui prend en gage un rubis que celui-ci tient de son père. Il provient d’une mine, ce qui attise la convoitise de Léon. Pendant ce temps-là, Charlotte joue à colin-maillard avec son amie, Sao. Léon essaie de son côté, de rattraper le singe Caramel qui vient de lui subtiliser son rubis. Charlotte parvient à récupérer la pierre précieuse et découvre que Léon a un papier entre ses mains : un plan qui mène à la mine ! Charlotte transmet cette carte à son père et au professeur Jacquemart. Les deux hommes décident de monter une expédition et sont contraints de doubler les primes de leurs porteurs superstitieux. Ils évoquent des gongs fantômes, des esprits malins qui hantent la région, entraînant ceux qui s’y aventurent dans les entrailles de la terre. Son altesse royale essaie de les dissuader mais il ne peut s’opposer aux autorités qui souhaitent dresser de nouvelles cartes de ces territoires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce cinquième album, c’est le clap de fin pour Les aventures de Charlotte. Cette série marque une étape importante dans la jeune carrière d’André Taymans. Elle lui permet de grandir graphiquement. Son style se perfectionne au fur et à mesure des albums. Dans le Cercle des Dieux, son scénariste Rudi Miel développe une histoire sympathique où il est question de superstitions (qui comme toutes superstitions ont un fond de vérité), de mandalas et de cité interdite. Il s’est inspirée de la légende de la montagne merveilleuse qui coure dans la région de Luang Prabang, une légende où il est question de chemin conduisant au centre de la Terre et d’un bonze qui y découvrit des pépites d’or. Comme toujours, c’est par un concours de circonstances que Charlotte et toute la compagnie sont plongés dans cette nouvelle aventure (Ah ! l’appât du gain de Léon). Une nouvelle fois, la sagacité de Charlotte va permettre de dénouer le mystère. Taymans se permet ci plus de libertés avec des cases en une planche où il peut s’exprimer pleinement (le cauchemar de Sao et la découverte de la porte du Dragon). On peut considérer cette série comme une sorte d’antichambre des enquêtes de Caroline Baldwin. Les aventures de Charlotte s’achèvent ici, mais peut-être que l’arrivée de Taymans chez Place du Sablon (éditions Paquet) va lui donner des idées pour reprendre la série. Qui sait ?
