L'histoire :
En arrivant au village de Valtordu où leur émissaire doit être présent, nos aventuriers s’étant acquittés de leur quête espèrent bien trouver l’or promis. Cependant, près du lieu de rendez-vous – un arbre à pendaison ! – aucune trace de celui-ci, si ce n’est un parchemin au milieu des feuilles mortes. Sur ce dernier, il est fait mention que nos aventuriers doivent se rendre à l’auberge du poney qui tousse, dans la bourgade de Boulgourville, la cité perdue qui n’est sur aucune carte, afin de retrouver leur ordonnateur. Un délai de dix jours est même mentionné ! Ce qui interpelle notre équipée, puisqu’ils vont devoir prendre un raccourci pour arriver dans les temps, faute de quoi, ils pourraient dire adieu à leur or. Chemin faisant, ils se rendent compte combien la distance est longue. Lors d’une halte près d’une rivière, l’elfe s’y baigne, ce qui rend fou ses partenaires masculins, puisqu’elle s’y baigne totalement nue. Nos aventuriers repartent ensuite, et cherchent la nuit tombée un endroit où s’aliter. Ils entrevoient alors une curieuse bâtisse, d’où sort un vieil homme à l’allure étrange…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin commence une nouvelle quête pour des aventuriers quelque peu loosers, mais qui ont néanmoins su nous faire passer d’agréables moments au gré du premier cycle. D’emblée, on découvre l’univers de Fangh sous d’autres facettes : seul l’intérieur d’un Donjon constituait le décorum des deux premiers tomes, tandis que nous voyageons à présent à travers forêts, villages et marécages. Les décors sont ainsi beaucoup plus variés et Marion Poinsot s’en sort formidablement bien, nous dévoilant des paysages assez détaillés. A signaler que le changement de coloriste ne modifie quasiment pas la donne, en maintenant une palette assez proche voire identique. L’aventure est agréable et les rebondissements souvent liés à des quiproquos entre les membres de l’équipe. On ne se lasse pas de cette haine raciale entre le nain et l’elfe, doté d’une libido pour le moins… énorme. Le scénariste en avait d’ailleurs rajouté une couche en lui faisant gagner un bonnet de poitrine lorsqu’elle était passée au niveau supérieur ! Ce prologue est aussi sympathique que ses prédécesseurs et touche son but. La seule question qui demeure : pourquoi la série n’a-t-elle pas changée de nom, puisque l’action a maintenant lieue en dehors du Donjon de Naheulbeuk. Mais bon, on s’en fout, comme dirait le nain…