L'histoire :
Les aventuriers arrivent dans la forêt de Schlipak. Mais en prenant le chemin qui doit les mener à la cité perdue de Boulgourville, ceux-ci ignorent que la route est maudite et qu’ils risquent de voir toute leur mémoire effacée. Le barbare et le nain, qui avancent rapidement, sont les premiers à en subir les effets ! Si le nain retrouve vite ses esprits, le barbare est quant à lui entré en mode berserk. Alors que le ranger, la magicienne et l’elfe cherchent à trouver un moyen de traverser la forêt sans encombre, le nain préfère s’amuser avec la peluche trouvée dans le donjon. Brusquement, une lumière vive le fait disparaître : il ne reste alors, à l’endroit où il se trouvait, que la peluche et son armure. Celui-ci se retrouve enfermé dans la cellule d’un vaisseau spatial. Les aventuriers réunissent tout le monde, mais il va falloir dans un premier temps calmer le barbare et c’est la magicienne qui s’en charge en lui lançant un sort ! La lumière vive se reproduit et le nain refait son apparition… dans un buisson. Les autres lui redonnent alors ses vêtements, avant de reprendre la route. Mais de nombreuses épreuves jonchent encore leur parcours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La seconde saison du Donjon de Naheulbeuk se poursuit avec la traversée par les aventuriers d’une forêt maudite. La quasi-intégralité de l’histoire se déroule dans ce cadre et l’on a parfois l’impression que le récit pourrait s’enliser. Heureusement, il n’en est rien, car le scénariste et créateur de l’univers, John Lang, ponctue son récit de nombreuses références, au Seigneur des anneaux notamment, mais aussi au dessin animé de son enfance… Chapi-Chapo ( ! ) et de dialogues savoureusement drôles. Dans ce tome, il se permet même de rapprocher sa série d’une autre qu’il scénarise également, les Aventuriers du Survivaure, en envoyant le nain dans le vaisseau spatial. On ne s’ennuie pas une seconde et on essaie de voir quel titre est parodié par l’auteur. Rajoutez à cela que Marion Poinsot cache ici et là quelques références (le squelette d’Indiana Jones page 13…), de quoi nous obliger à une seconde lecture plus pointilleuse. Les dessins bénéficient toujours d’un trait soigné, doté d’un niveau de détail assez élevé. Un nouveau tome toujours aussi plaisant et dont les dernières pages devraient ravir les fans du nain !