L'histoire :
Boule et Bill se baladent en ville. Boule offre ses services aux passants pour jouer les guides touristiques. Une femme, accompagnée d’une petite chienne se prête au jeu. Le jeune garçon lui propose un itinéraire : traverser un vieux pont, observer la statue d’un cavalier célèbre, flâner au musée de la bande dessinée. Au bout de quelques minutes, la jeune femme est inquiète de ne plus voir sa chienne à ses côtés… Bill joue également les guides, mais il préfère faire visiter l’arrière-boutique de la boucherie.
Boule et Pouf sont dans le jardin. La mère de Boule leur demande où se trouve Bill. Le petit garçon lui explique qu’ils n’en ont aucune idée pour le moment car ils jouent à cache-cache. La mère de famille se met en colère car elle ne veut plus qu’ils jouent à ce jeu. En effet, Bill est devenu si fort pour se cacher au moment du bain ou de prendre des médicaments, qu'il est impossible de le retrouver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Boule et Bill ont 65 ans (la série a été imaginée par Jean Roba en 1959) et ils n’ont pas changé. Effectivement, malgré les décennies qui passent, les reprises successives par différents auteurs, la série est restée figée dans le temps : les gendarmes patrouillent toujours en 4L, les femmes ont des brushings volumineux et les petits garçons mettent des salopettes ! Evidemment, on ne trouve pas de console de jeux car les enfants s’amusent à cache-cache ou se déguisent. Pas d’internet, on se cultive dans les livres. Pas de portable, on joue avec ses amis, etc. Ce 45ème tome est composé d’histoires humoristiques simples, gentilles, voire un peu naïves, qui sont destinées au public jeunesse. Dans ce recueil de gags, certaines situations comme le pique-nique en famille au bord de l’eau, la grosse fatigue du père ou l’usage d’un globe-terrestre sont propices à plusieurs historiettes cocasses. Comme bon nombre de séries à rallonge, difficile de ne pas éprouver le sentiment de déjà-vu. Néanmoins, cet album conserve son caractère divertissant. Christophe Cazenove est resté fidèle à l’esprit original de la série en préservant le caractère cabochard de ce cocker de Bill. Graphiquement, Jean Bastide a également conservé les codes de la série et se calque assez bien sur le dessin de Roba.
