L'histoire de la série :
La terre dans un futur peu reluisant : étouffée de poussière suite à l’explosion nucléaire de la lune, la surface de notre planète s’est recouverte d’une épaisse couche de glace. L’humanité s’est alors réorganisée sous des dômes de verres, reliés par un formidable réseau de voies ferroviaires. Le règne de la compagnie des glaces a commencé…
L'histoire :
Les actionnaires de la compagnie Transeuropéenne sont réunis en congrès dans un train de luxe, le Flèche d’argent. Mais à peine la fille du gouverneur, Floa Sadon, est-elle entrée dans la salle de séminaire, qu’une gigantesque locomotive aux pourtours organiques fait son apparition sur les voies adjacentes. Immédiatement, les hauts parleurs annoncent la couleur : des pirates du rail arraisonnent le fleuron de la Transeuropéenne et enlèvent tous les passagers dont Floa Sadon. Rapidement identifiée, cette dernière est cloîtrée dans une cellule, où les hommes d’équipage lui imposent des séances de viols collectifs. Bien que ses tendances nymphomanes l’aident à supporter cette épreuve, elle finit par être amenée devant Kurts, le chef des pirates, un demi-roux qui a su se faire aimer et comprendre des roux. Pendant ce temps, la nouvelle arrive aux oreilles de Lien Rag par le biais du gouverneur. Décidé à payer la rançon pour libérer sa fille, ce dernier envoie Lien accomplir cette mission en échange d’informations capitales sur le monde des glaces…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici donc le 3e volet de l’adaptation du roman-feuilleton de G.J. Arnaud, que les fans déçus par les 2 premiers épisodes n’attendent plus vraiment. Composé d’une quinzaine de membres (un certain type de décors pour l’un, quelques personnages pour l’autre, etc), le Studio Jotim à qui a été confié ce projet ambitieux compte autant d’intervenants que de « spécialisations » possibles pour la réalisation d’une BD. Hélas, le lecteur reste une nouvelle fois étranger à cette histoire, dévoilant à nouveau un télescopage d’ambiances, de styles graphiques différents, de sautes de rythme, réalisés à la chaîne, par Internet. Au moins, la promesse incroyable de tenir le rythme d’un album tous les 3 mois est pour le moment tenue. Cette expérience inédite dans le 9e art ne fait que renforcer le respect que ce dernier impose. L’organisation scientifique de la BD, avec des contraintes de productivité et de rendement, doit encore faire ses preuves… Tout juste, peut-être, cet essai incitera t-il les amateurs de science-fiction à lire le roman de G.J. Arnaud, incroyablement plus complexe et plus achevé.