L'histoire de la série :
La terre dans un futur peu reluisant : étouffée de poussière suite à l’explosion nucléaire de la lune, la surface de notre planète s’est recouverte d’une épaisse couche de glace. L’humanité s’est alors réorganisée sous des dômes de verres, reliés par un formidable réseau de voies ferroviaires. Le règne de la compagnie des glaces a commencé…
L'histoire :
Le glaciologue Lien Rag est plus que jamais à la recherche de Jdrou, la « femme » Roux dont il est éperdument amoureux. Il sait que des chasseurs de Roux ont attaqué sa tribu et il tente de se rencarder auprès de l’un d’eux, bien qu’il répugne à côtoyer ce type de psychopathe. Ce dernier, surnommé « Target » en raison d’une cible tatouée sur son ventre, devient menaçant et Lien préfère s’éloigner, rageant d’avoir gâché une piste sérieuse. Puis il se ravise, croyant avoir aperçu son ami Pietr dans les parages. Revenu sur les lieux, il découvre que Pietr vient de massacrer Target à coups de hache, pour venger la mort de sa femme Lena. Lien prend immédiatement la fuite aux côtés de ce dernier, et comprend que son ancien ami s’est muré dans une spirale vengeresse. Peu après, il est arrêté et emprisonné dans un redoutable train-prison, où il risque d’écoper d’une peine de 10 ans pour désertion et complot. C’est alors qu’il reconnaît Pietr parmi les gardiens, toujours sur la piste des assassins de sa femme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce septième épisode referme le cycle Jdrien (le prénom du fils de Lien et de Jdrou !), premier volet de l’adaptation en BD du roman feuilleton de G.J. Arnaud, La compagnie des glaces. Dans ce monde post-apocalyptique pittoresque, le héros atteint enfin un triple but : il retrouve son aimée, s’installe à ses côtés et trouve une parade à leur grosse différence morphologique. Bref, la boucle est bouclée, place maintenant au second cycle… si toutefois la série continue d’emporter l’adhésion de l’éditeur et la motivation d’une nouvelle équipe en charge de le réaliser. En effet, rappelons que ce projet de longue haleine se concrétise par un morcellement du dessin et des décors, en plusieurs auteurs travaillant tous via le web, « le Studio Jotim ». Il résulte de ce mode de conception moderne un résultat peu convainquant, mais qui a su gommer qulques imperfections au fil des mois. Reste que le rythme de production soutenu aura permis de voir publiés 7 tomes en 2 ans ! Cette conclusion ne déroge pas à la règle : l’intérêt pour l’histoire de JG Arnaud est intact, en dépit des nombreuses ellipses, mais ce n’est visuellement guère enthousiasmant…