L'histoire :
En chemin sur le fleuve Dol, Pelisse, Bragon et l’inconnu rencontrent la Princesse-sorcière Mara. Elle est venue à leur rencontre pour récupérer la conque de Ramor. Elle leur annonce aussi que la quête n’est pas finie. Il reste 8 jours avant la renaissance de Ramor et Mara a besoin de temps pour pouvoir faire l’incantation qui va permettre de condamner Ramor à rester dans sa conque. Pour cela, elle envoie Bragon et Pelisse trouver l’oiseau du temps qui seul peut faire gagner du temps à Mara. Le problème, c’est que personne ne sait où vît l’oiseau. Le seul endroit connu sur Akbar qui détienne le secret, se trouve dans le temple de l’oubli. Or, il s’avère aussi que c’est l’endroit le plus dangereux d’Akbar. Les Jaisirs, gardiens du temple, n’osent même pas y pénétrer. La seconde épreuve semble beaucoup plus difficile que prévue pour Bragon. Malgré la difficulté, ils partent vers le temple car des Jaisirs ont tenté de voler le grimoire des dieux dans la cité de Mara. Le temps presse. Bragon et ses compagnons vont devoir vite partir. Mara impose au groupe d’emmener avec eux l’ancien amant et rival de Bragon, Bodias, le seul à pouvoir les guider jusqu’au temple…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième tome fantastique de la Quête de l’oiseau du temps va conduire Bragon, Pelisse et leurs compagnons au bout de leurs limites physiques et mentales. L’action principale se situe dans un lieu à l’architecture étrange, parfaitement représenté par Loisel : le temple de l’oubli. Le mystère du lieu lui-même ajoute du piquant à l’intrigue. Ancien lieu de culte ou vestige d’une civilisation éteinte, la porte de l’imaginaire reste ouverte pour le lecteur, qui ne peut s’empêcher de se poser la question. En tout cas, le scénario de Serge Le Tendre entraine définitivement le lecteur dans la quête, au point de ne pas voir les pages défiler lors de la lecture. Intrigue, suspens et mystère sont au rendez-vous de cette aventure qui est loin d’être achevée pour Bragon, Pelisse et l’inconnu. Plus dures sont les épreuves qu’ils ont à franchir. Une chose est sûre, chaque épreuve amène son lot de souffrances et de morts. La dureté de la tâche n’a d’égale que sa difficulté à l’entreprendre pour la réussir. Remarquables, les atouts graphiques et scénaristiques se bonifient au fil des albums. Un modèle du genre, qui restera dans les anales de la bande dessinée.