L'histoire :
Avec la complicité du poisson d’or, Milo a traversé le lac et il est entré dans le monde qui se trouve de l’autre côté. Au courant de son arrivée, le sorcier qui terrorise ce monde a envoyé des axolotls, d’immenses créatures monstrueuses, dans le village où était retenu prisonnier le jeune garçon, afin de tout détruire. Les villageois ordonnent alors à Milo et Valia, la fille qu’il a délivrée dans son monde et qui vit dans celui-ci, de partir, car ils sont à l’origine de la catastrophe. Valia propose à Milo de le raccompagner jusqu’à la plage afin qu’il retrouve le poisson d’or et rentre chez lui. En chemin, ils sont tous deux rejoints par Mindhi, une petite villageoise. La fillette veut aider ceux qu’elle considère comme ses deux amis. Milo lui explique qu’elle ne peut les accompagner car elle est encore trop petite. Mais soudain, Valia entend du bruit et demande aux autres de se taire et se cacher au plus vite. Cachés dans les buissons, les trois enfants voient alors passer les deux sbires encapuchonné du sorcier, celui à la tête de crapaud et celui à la voix persiflante. Connaissant le bon odorat du crapaud, Valia ordonne à ses amis de la suivre et part dans la direction opposé aux deux ennemis. Milo et Valia s’enfuient donc rapidement, sans remarquer que Mindhi n’a pas compris la consigne et qu'elle est restée sur place. Soudain, ils l’entendent crier et appeler à l’aide…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second et dernier tome reprend directement où se concluait le premier, c'est à dire avec le village complètement détruit par les créatures du sorcier. La première partie du récit, toujours adapté d’un conte chinois, nous fait donc découvrir davantage cet étrange monde où Milo a atterri. Puis le héros fait une rencontre qui est l’occasion pour lui, comme pour les lecteurs, de tout savoir sur ce monde fabuleux : les gens qui y vivent, le sorcier et qui l’a entraîné dans cette aventure et surtout, pourquoi. Ce début est donc des plus captivants. Cependant une fois tout cela révélé, la seconde partie de l’album devient alors une simple succession de séquences, certes sympathiques, mais cependant plus classiques. Le scénario de Richard Marazano se montre donc agréable mais moins accrocheur que le précédent. Les dessins et les couleurs de Christophe Ferreira restent quant à eux au top et se rapprochent toujours avec plaisir des graphismes japonais de grand artiste comme Hayao Miyazaki (créateur des dessins animés Mon voisin Totoro, Le château ambulant…) ou Akira Toriyama (Dragon Ball, Dr.Slump…). Du très bon travail, qu’on a plaisir à contempler tout au long des 54 pages du deuxième volume de ce diptyque sympathique et divertissant !
