L'histoire :
Seconde moitié du 18e siècle. L’infâme cardinal Trebaldi a réussi un stratagème machiavélique : assassiner le pape en plein Rome en faisant porter le chapeau par un curé défroqué. Son but : prendre la tête de l’Eglise et restaurer un pouvoir ecclésiastique ferme. Mais un homme, surnommé le Scorpion en raison du tatouage qu’il porte à l’épaule droite, se dresse sur son chemin. Il est d’autant plus déterminé qu’il vient juste d’apprendre qu’il est le fils naturel du pape assassiné...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le bien et le mal. D’où sont issues ces notions qui régissent l’humanité depuis la nuit des temps ? Quel jeu de pouvoir procurent-elles aux « marionnettistes » qui les manipulent ? C’est à partir de ce pivot que les auteurs mettent en scène les aventures palpitantes du Scorpion. Ce héros parfait enquête sur son passé, se faufile entre les mailles d’un complot ourdi pour la maîtrise de l’Eglise, donnant lieu à travers une excellente reconstitution historique à de nombreuses scènes d’actions haletantes. Le dessin et les couleurs d’Enrico Marini (Rapaces, L’étoile du désert...) sont sublimes. Voilà un grand nom qui confirme une nouvelle fois tout son talent pour le 9e art. Des cases savamment mises en scène, des décors à couper le souffle, une colorisation brillante... Un seul reproche, minime : les personnages sont un peu trop manichéens et caricaturaux avec un évêque très très méchant et Ze Héros carrément balèze : super-intelligent, super-séducteur, super-cultivé et hyper-doué pour les combats à l’épée. Waoh !