L'histoire :
Uma remplace désormais sa défunte soeur Mira au sein des « éternels », les services secrets des diamantaires. Son patron, De Boers la convoque avec son ami Mehdi, flic kabyle et homosexuel, aux abords d’une somptueuse villa aux volets clos. Après en avoir forcé la porte, ils découvrent, dans une répugnante odeur de charogne, le cadavre du propriétaire, Salomon Goldstein, apparemment décédé depuis quelques semaines. Une rapide autopsie leur permet de conclure à un meurtre. De Boers craint alors le cambriolage du fameux « diamant d’Abraham ». Selon le « premier testament », ce joyau serait la goutte de sang qui aurait perlé du coup d’Ismaël lors du sacrifice avorté du patriarche. Mais ils comprennent que Salomon, qui n’est autre que le propre frère de De Boers, avait pris soin de cacher le bijou avant sa mort. Ancien spécialiste du cryptage au Mossad, il en avait également savamment codé l’accès ! Avant de poursuivre leurs recherches, De Boers emmène Uma dans la ville Sainte de Jérusalem, pour l’enterrement de son frère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Felix Meynet excelle toujours à tracer les courbes avantageuses d’Uma. Son style de dessin a d’ailleurs un peu tendance à calquer tous ses personnages féminins sur ce modèle de pin-up... Des lèvres pulpeuses, une mèche de cheveux retombant négligemment sur le visage, des mensurations affolantes, 3 tonnes de mascara et le regard qui scotche sur place. Gahhh… Dans les deux tomes précédents, elle était le principal attrait de cette série jusqu’à présent plutôt embrouillée dans ses scénarii. Pourtant ce 3e épisode s’annonce plus intéressant. Yann campe cette fois son aventure en Terre Sainte, sur fond de conflit israëlo-palestinienne, à la recherche d’un joyau légendaire. Pour donner le ton, dès la première planche Uma se fait très grièvement blesser, dans un attentat à l’autocar piégé. Le reste du récit n’est qu’un long flashback des évènements qui l’ont conduite dans cette zone à hauts risques. Certes, Yann abuse toujours de dialogues inutiles qui embrouillent la narration (des portables qui sonnent à la chaîne, des termes yiddish en pagaille pour faire couleur locale), mais au moins la trame de l’aventure est cette fois bien déterminée. A suivre dans un prochain épisode, où l’on espère vivement retrouver Uma… en formes !