L'histoire :
La société MINERCO suit avec attention les péripéties de Mac Lane au Costa Verde. Ils sont déjà au courant qu’il se trouve emprisonné dans la forteresse de Roca Negra, celle-là même où est enfermée Maria Dos Santos. Peralta, le commandant de la police secrète, interroge Mac Lane afin de connaître ses intentions. Au même moment, le chef de la prison informe le commandant de l’arrivée imminante d’une délégation de la Croix Rouge. Il quitte Mac Lane afin de préparer la visite. Celui-ci en profite alors pour neutraliser ses géôliers et s’échapper par les égouts. Dans une des nombreuses cellules, il tombe sur Maria, qui le prend pour Kelly. Les gardiens parviennent à le rattrapper et l’enferment à nouveau. A l’exterieur, le commandant Peralta accueille la délégation qui arrive par hélicoptère. Ce dont il ne se doute pas, c’est que la fameuse délégation se compose en réalité de Jones et du couple de Préseau. Ils neutralisent les gardiens avec leurs armes et détruisent le croiseur qui est au large. Les hommes de la guerilla peuvent alors prendre la forteresse d’assaut…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dixième tome explosif termine les aventures de XIII au Costa Verde. Ainsi, XIII, alias Jason Mac Lane (on va dire ça, à ce stade) poursuit la quête de son identité au péril de sa vie. Le scénariste Jean Van Hamme continue donc de brouiller les pistes, pour une quête qu'on imagine désormais sans fin. C'est bien là désormais le principal grief qu'on reprochera, tome après tome, à cette série mythique. Bref, le doute subsiste encore et toujours sur son identité et celle du Cascador. En outre, Van Hamme prépare le terrain avec une nouvelle aventure qui pourrait découler sur de nouvelles révélations sur ses origines... Pour autant, les scènes d’actions sont omniprésentes, avec une prise d’assaut de la forteresse ainsi qu’une chasse à l’homme dans les marais. On ne s'ennuie donc jamais. Van Hamme enjolive le tout avec une histoire d’amour qui reste assez ambiguë entre Maria et XIII, et qui ne fait pas les affaires du lieutenant Jones. Une chose est sûre : le meilleur reste pour la fin de l’album. On n'en dira pas plus. Le dessin réaliste de William Vance reste toujours efficace, avec un réglage des scènes d’actions maîtrisé à la perfection.Son trait confère la qualité graphique idoine à la série depuis ses débuts et contribue fortement à son succès…