L'histoire :
XIII se trouve dans le quartier de haute surveillance de Plain Rock. Il tient compagnie aux taulards les plus méprisables des Etats-Unis. Ses journées se déroulent entre l’atelier de tressage et les séances chez le Dr Johansson. Durant ces séances, il subit des électrochocs afin de retrouver la mémoire. Le docteur met une motivation toute particulière à s’attarder sur XIII, alias Steve Rowland. En effet, celui-ci a reçu des instructions spéciales. Au même moment, le Général Carrington est convoqué par le juge Allenby chargé de l’enquête sur l’assassinat du Président Sheridan. Lors de cette réunion, il rencontre le colonel Amos chargé de mener des investigations sur le terrain. Après quelques minutes de discussion portant sur l’assassinat, le colonel Amos interpelle le Général sur un point précis. Il annonce en effet qu’il possède la preuve formelle que l’homme détenu à Plain Rock n’est pas Steve Rowland. Le Dr Johansson, neurochirurgien, lui a fourni la preuve que le détenu a subi une opération de chirurgie esthétique extrêmement sophistiquée, au laser. L’homme possède donc le visage d’un mort, celui de Steve Rowland. Le Général reste sans voix face à cette nouvelle manipulation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
William Vance et Jean Van Hamme démarrent ce 3e tome en délivrant quelques révélations sur l’identité de XIII. Mais il ne s’agit, en réalité, que de suppositions élaborées par le colonel Amos chargé de mener l’enquête sur l’assassinat du Président Sheridan. La suite d’identités pouvant correspondre au héros commence à s’allonger singulièrement : Alan Smith, puis Steve Rowland et enfin Jake Shelton. L’intrigue se dédouble et se positionne d’abord sur les investigations menées par le général Carrington pour identifier un homme susceptible d’être XIII. On est sûr à présent que l’homme qui incarne XIII est un américain formé dans une unité d’entrainement spéciale. La seconde intrigue repose sur l’action, c'est-à-dire l’évasion de XIII de sa prison. Comme à son habitude, Van Hamme sème le trouble via des rebondissements et des situations inattendus. Toujours sur la brèche, XIII échappe inlassablement à la mort. Le dessin de Vance, à cette époque au meilleur de son art, retranscrit parfaitement l’action avec un trait réaliste impeccable. Un épisode dynamique, haletant, annonciateur d’une suite du même acabit…