L'histoire :
De richissimes hommes d’affaires sont la cible d’incidents surnaturels. Pour s’en libérer, ils font appel à Asphodèle, une sorcière renommée. Pressées par le temps et par les événements, les victimes lui racontent toute leur histoire. Dans leur jeunesse, une rencontre a changé leurs vies. Lors d’une fête, un homme, Anton Krieg, leur a proposé un marché singulier. En échange de leur âme, il leur a promis richesses et pouvoir. Sous l’emprise de l’alcool, les jeunes hommes ont accepté, amusés par le personnage. Ils ont signé un pacte de leur sang. En quelques mois, chacun d’entre eux s’est retrouvé catapulté au sommet de l’échelle sociale. Puis, Charles, un des 4 signataires, a succombé au cours d’un tragique accident de voiture. C’est alors que Krieg a surgit de nulle part. Devant ses 3 amis, il s’est emparé de l’âme de leur ami. Epouvantés à la vue de ce qui les attend, ces derniers ont alors décidé de supprimer le sorcier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La déception est grande à la lecture de ce second tome qui clôt le 1e cycle d’Asphodèle. Aucun cliché du satanisme ne nous est épargné. En échange d’une réussite sociale totale, un personnage aux allures de dandy tentateur achète l’âme de 4 jeunes ambitieux. Bien sur, ce pacte ne serait rien s’il n’était signé du sang des futures victimes ! Tout cela est exposé à la page 7 de l’album. Nous sommes donc vite fixés sur l’absence totale d’originalité du scénario. Mais Eric Corbeyran ne s’arrête pas en si bon chemin. Après tout, tant qu’à faire dans le stéréotype, autant y mettre le paquet ! Les 3 riches personnages au centre de l’intrigue sont grotesques et peu crédibles. Hugh Sizemore devient fou. Michael Towers supplie à genoux la sorcière de les aider après un numéro du plus grand pathos. Même au dessin, malgré des encrages superbes et un décor des plus réussis, Djillali Defali s’acharne à enlaidir les visages. Reste la mise en couleur à l’informatique, toujours aussi sublime. Cela confirme au moins ce qu’on savait déjà : la sorcellerie, ce n’est qu’une supercherie.