L'histoire :
Amaury a donc gagné la série d’épreuves face à Gabriel pour déterminer lequel des deux aura le droit de sortir avec Charlotte. Au terme de son premier rendez-vous galant avec Charlotte, Amaury rentre tout guilleret chez lui. Sa sœur Héloïse n’en revient pas de tant d’euphorie. Elle en profite pour négocier son aide, lors d’un rendez-vous soi-disant intimidant… avec une ancienne copine de classe. Il s’agit d’un piège, en réalité, pour envoyer Julie dans les bras de son frère. Julie est mignonne, mais un peu complexée. Donc il s’agit avant toute chose de la relooker. Une après-midi shopping s’organise donc en compagnie de Charlotte. Puis d’établir un savant plan d’attaque pour « ferrer » Amaury. Or dans le même temps, Charlotte culpabilise de son rendez-vous et se rapproche paradoxalement de Gabriel. Un baiser manque de peu d’être échangé… Charlotte ressort profondément tourmentée de cette situation inextricable. Elle est désormais convaincue qu’il faut mettre ses deux prétendants face à leurs contradictions et révéler à Amaury qu’elle n’est autre que Charlie, travestie en garçon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Clap de fin pour le triangle amoureux qui nous tient en haleine depuis le début de la série. Au fil des tomes, la double identité de Charlotte alias Charlie a fini par passer au second plan derrière les histoires de cœurs et le classique marivaudage shojo, sans cesse retenu, pour ados. A chaque nouvelle séquence, les deux garçons prétendants semblent tour à tour plus amoureux l’un que l’autre… et Charlotte de plus en plus indécise. Lequel de Gabriel ou d’Amaury va finir par emporter le cœur de Charlotte ? Ça n’est pas en lisant cette chronique que vous le saurez. Cousu de fil blanc et de guimauve, le scénario de Jenny et Alexis Coridun reste cependant impeccablement narré et séquencé pour accrocher ses lecteurs. De même, le dessin de Jenny largement imprégné de style manga n’a jamais faibli. Toute la panoplie des codes mangas sont une nouvelle fois employés (trames de point, personnages chibi, jusque superdeformed au maxi en tout petit dans les bulles…) mais avec régulièrement un surcroit de détails dans les décors et les environnements, à la franco-belge. Un flashback tout en douceur, avec des couleurs passées et emplies de mélancolie, admirablement rendues par Mélanie Pop, nous donne à voir les personnages dans leurs années collèges.