L'histoire :
Dans la ville de Gênes, de nos jours. L’inspecteur de police Leon Traverso, ancien boxeur, mène son enquête autour de la salle de boxe le Flamingo, appartenant à son ancien adversaire Gérard Speer. Primo, un des boxeurs de la salle a été retrouvé mort sur une plage avec une seringue d’anabolisants fichée dans le bras. Secundo voilà qu’un gamin, Hassam Moufti, vient d’être assassiné dans une ruelle avoisinante, a priori roué de coup par un tueur muni de gants de boxe. Traverso suspecte que le gamin a été témoin d’une quelconque malversation mafieuse en lien avec la salle de boxe. Erica, sa charmante adjointe , infiltre alors le milieu en tant que journaliste pour tenter d’en apprendre plus. Malik, jeune poulain de Speer et ami d’Hassam, est ravagé par la nouvelle. Sa vie prend un tournant qu’il n’attendait pas, alors même qu’il doit monter sur le ring pour mener un combat très important dans sa carrière. Car en outre, il a une histoire d’amour tourmentée avec Alice, la fille de Speer, qui hait la boxe plus que tout au monde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Très logiquement, les choses se complexifient dans ce second volet. Qui a tué Hassam et Pourquoi ? Quels rapports troubles Gérard Speer entretient-il avec la mafia ? Quelle est sa part de responsabilité dans cet assassinat ? Quel biais les policiers vont-ils utiliser pour faire le clair dans cette affaire ? Malik et Alice vont-ils parvenir à outrepasser leurs différences pour vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants ? Les lecteurs accrochés par cette intrigue aux multiples facettes ont le temps de ruminer toutes ces questions, étant donné que la série est prévue en 8 rounds. Le point plus dérangeant se situe sans doute au niveau du dessin de Cristian Cari Scampini, de moins en moins peaufiné. Dans ce second tome, son crayonné ressemble de plus en plus à un rough non finalisé, et noirci tel quel à la palette informatique. Cadrés de loin, les personnages ne sont plus que de vagues formes ; de près, ils sont parfois nettement négligés ! (cf Speer en bas de la p.30) Les délais de « livraisons » seraient-ils trop serrés ? En outre, la colorisation est toujours très étouffante… Dommage, car en matière de cadrages et de mise en scène, l’ensemble est plutôt prenant. A noter : un troisième tome est déjà programmé pour le mois de juin 2007 !
