L'histoire :
Kuwabara, un des bras droit de Rokuda, débarque au Purple Haze, un des love hotels de Tokyo, avec deux superbes jeunes femmes. A peine ont-ils pénétrés à l'intérieur que le bâtiment explose et qu'un étrange individu caché dans une armure et porteur d’un lance flamme sort tranquillement. L'enquête est rapidement confiée au capitaine Yamato et un des chefs de clan décide d'engager Alex pour trouver qui est ce mystérieux individu que les médias surnomment déjà « Hi No Tori ». Le Gaijin se rend alors dans un bâtiment un peu désolé qui cache une pièce secrète où de nombreux katana sont entreposés. Une femme, Sumire, l'y attend. Après une courte passe d'armes, elle lui demande aussi de trouver le pyromane. Alex commence alors à mener son enquête avec son ami Sanzo, et ils en arrivent à penser qu'un marchand d'armes pourrait les aider, un dénommé Nabokov. Alors que la nuit tombe, le Gaijin rentre alors chez lui, mais il a la désagréable surprise d’y être attendu par Yamato, le capitaine en charge de l'affaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de cette série nous avait laissé sur une impression un peu mitigée. Dotée de dessins travaillés et détaillés, notamment au niveau des décors, cette mise en bouche péchait surtout par un scénario extrêmement classique – néanmoins suffisamment efficace pour nous tenir en haleine jusqu'au terme. Avec ce second volet, nous nous retrouvons avec une formule bis repetita. Nous suivons une enquête du Gaijin qui pourra nous rappeler le troisième volet de L'arme fatale (avec le pyromane en armure). Bien évidemment, la suite ne se déroule pas de la même façon, bien les rebondissements restent peu surprenants. Certains personnages semblent même totalement inutiles dans ce tome, comme le capitaine Yamato qui part aussi vite qu'il est arrivé ! Il est un peu dommage que les scénaristes privilégient plus l'efficacité que l'originalité, car les ingrédients de fond ont de quoi donner de meilleurs résultats. Pour l'aspect visuel, le trait de Pier Nicola Gallo est plus fin au niveau des personnages. On sent que le dessinateur est plus en phase avec ce qu'il illustre que dans sa précédente production. Un second volet doté de qualités indéniables, mais auquel il manque toujours un petit plus pour se hisser dans le haut du panier. A suivre…
