L'histoire :
La vie du milliardaire Harrisson Banks était sur le point de reprendre son cours normal, lorsque deux évènements sont venus perturber cette quiétude. Primo, Loli a été enlevée par une bande de mafieux très violents, dont l’un a été génétiquement identifié : Piotr Mikhalkov. Lancée à sa recherche, Mifa a elle aussi été capturée et elle a rejoint Loli dans la geôle pourrie d’un quartier sordide. Secundo, en se faisant passer pour des policiers, un commando armé a pris le contrôle de la citée flottante pour milliardaire Golden City. Plusieurs jours passent. Mifa et Loli accueillent dans leur cachot un nouveau prisonnier, Jim, le petit frère de Loli. Mifa parvient alors à s’enfuir, seule, et n’a d’autre ressource que de demander l’aide d’Amber qui habite à proximité. A l’évocation du nom de Mikhalkov, Amber accepte de l’aider. Pendant ce temps, des équipes de recherches maritimes retrouvent enfin Golden City, qui a sombré et git sur un terrain instable par 3000 mètres de fond ! Au milieu d’une multitude de cadavres et de débris, des équipes submersibles adaptées aux grandes profondeurs parviennent à s’amarrer à la cité high-tech et pénètrent à l’intérieur. En effet, des zones semblent épargnées par l’eau et l’espoir de retrouver des survivants demeurent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième épisode du second cycle s’ouvre d’emblée sur un évènement choc, inattendu, et lourd de conséquence sur la suite de la série : Golden City a coulé et n’est plus qu’une carcasse éventrée (gargh !). Les auteurs l’affichent logiquement pleine page 2 et s’emploient le restant de l’album à revenir sur l’ellipse dont découle cette situation. Cette intrigue catastrophe nous tient véritablement en haleine (y a-t-il des survivants ? et si c’est le cas, nos amis seront-ils parmi ces derniers ? le mystère perdure…), même si elle se délaye avec une autre affaire beaucoup moins cruciale : celle des enfants enlevés (une affaire classée au terme de ce tome 8). Ainsi, alors qu’Harrisson Banks était omniprésent depuis le début de la série (et pour cause, il était double !), il n’apparaît donc logiquement qu’une fois dans ce dernier opus. Le scénariste Daniel Pecqueur retrace tout ça de la manière la plus limpide possible (il n’hésite pas à être parfois même « trop » explicite, à travers des dialogues bien peu naturels…), ce qui ne l’empêche pas de s’appuyer sur de nombreux flashbacks. Comme d’habitude, l’atout majeur de ce tome 8 demeure le « design » minutieux et classieux de Nicolas Malfin et la colorisation jaune-bleue de Pierre Schelle, complémentaires et tous deux très à l’aise dans ce décorum d’anticipation high-tech aux relents écolos.
